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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter XXV. An account of the plot formed against the Holy Athanasius.
Alexander , that admirable bishop, who had successfully withstood the blasphemies of Arius, died five months after the council of Nicæa, P. 61 and was succeeded in the episcopate of the church of Alexandria by Athanasius. Trained from his youth in sacred studies, Athanasius had attracted general admiration in each ecclesiastical office that he filled. He had, at the general council, so defended the doctrines of the apostles, that while he won the approbation of all the champions of the truth, its opponents learned to look on their antagonist as a personal foe and public enemy. He had attended the council as one of the retinue of Alexander, then a very young man, although he was the principal deacon 1.
When those who had denied the only-begotten Son of God heard that the helm of the Church of Alexandria had been entrusted to his hands knowing as they did by experience his zeal for the truth, they thought that his rule would prove the destruction of their authority. They, therefore, resorted to the following machinations against him. In order to avert suspicion, they bribed some of the adherents of Meletius, who, although deposed by the council of Nicæa, had persevered in exciting commotions in the Thebaid and in the adjacent part of Egypt, and persuaded them to go to the emperor, and to accuse Athanasius of levying a tax upon Egypt 2, and giving the gold collected to a certain man who was preparing to usurp the imperial power 3. The emperor being deceived by this story, Athanasius was brought to Constantinople. Upon his arrival he proved that the accusation was false, and had the charge given him by God restored to him. This is shown by a letter from the emperor to the Church of Alexandria of which I shall transcribe only the concluding paragraph.
A Portion of the Letter from the Emperor Constantine to the Alexandrians.
“ Believe me, my brethren, the wicked men were unable to effect anything against your bishop. They surely could have had no other design than to waste our time, and to leave themselves no place for repentance in this life. Do you, therefore, help yourselves, and love that which wins your love 4; and exert all your power in the expulsion of those who wish to destroy your concord. Look unto God, and love one another. I joyfully welcomed Athanasius your bishop; and I have conversed with him as with one whom I know to be a man of God.”
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“ τοῦ χοροῦ τῶν διακόνων ἡγούμενος .” The youth of Athanasius indicates a variety in the qualifications for the archidiaconate, for he can hardly have been the senior deacon. Cf. Dict. Christian Ant., Art. ‘Archdeacon.’ ↩
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In order to provide στιχάρια or variegated vestments. Ath. Apol. cont. Ar. V. §60. The possibility of such charges indicates the importance of the Patriarchate. ↩
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Philumenus. Ath. Ap. cont. Ar. V. §60. ↩
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τὸ φίλτρον τὸ ὑμέτερον. Athanasius (Apol. cont. Ar. V. §62) quotes the phrase as ἡμέτερον , “our love.” ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE XXV.
Lettre de Constantin à Sapor.
« EN gardant la foi, je fuis éclairé de la lumière de la vérité, et en suivant cette lumière, je pénètre de plus en plus la sainte obscurité de la foi. Je fais profession de la Religion qui m'enseigne à adorer un seul Dieu, à la faveur duquel je suis parti des hors de l'Océan, et j'ai donné espérance à l'Empire, de se voir bientôt délivré de ses disgrâces. Les Provinces qui gémissaient sous la domination des tyrans ont trouvé un libérateur. Je publie la grandeur de ce Dieu qui les a secourues. Je fais porter son Etendard par mes soldats qui l'adorent, et qui par son moyen remportent des victoires très-signalées. J'avoue que j'ai toujours sa grandeur présente à l'esprit, que je le regarde dans l'élévation de sa gloire avec les yeux de l'âme, que je l'invoque à genoux. Je déteste l'effusion du sang, la mauvaise odeur qui sort des entrailles des victimes, la lumière qui est entretenue par des matières tirées de la terre, et toutes les choses dont l'erreur, et la superstition se servent pour perdre les Païens. Dieu ne saurait souffrir que les hommes abusent des biens, qu'il leur a accordés pour leur usage. Il ne demande qu'une âme pure, et une conscience irrépréhensible, dont il pèse les actions. Il se plaît à la modestie, et à la douceur. Il aime les personnes paisibles, au lieu qu'il déteste ceux qui excitent des troubles. II chérit la foi, et punit l'infidélité. Il réprime l'orgueil, abaisse ceux qui s'élèvent, et élève ceux qui s'abaissent. Il protège les Princes qui gouvernent avec justice, affermit leur puissan- 163 ce, et leur donne la paix. Je ne me trompe point, mon frère, quand je reconnais que ce Dieu est le Seigneur, et le Père de tous les hommes. Plusieurs de ceux qui m'ont précédé, ont été si aveugles que de le nier. Mais leur fin a été si malheureuse, qu'elle a été proposée depuis comme un exemple funeste, qui devait détourner les autres de l'impiété. Celui que la justice Divine a poursuivi d'ici, comme un foudre jusques dans votre pays, et qui a érigé le trophée de son infamie, a été l'un d'eux. Le châtiment public, que les autres ont souffert, fait une partie de la gloire de notre siècle. j'ai été témoin de la mort déplorable de ceux qui avaient publié des lois injustes contre les peuples qui font profession du culte de Dieu. C'est pourquoi je le remercie d'avoir par un ordre particulier de sa Providence, rendu la paix à ceux qui observent sa Loi. La bonté qu'il a de réunir tous les peuples dans l'exercice de la même religion me fait espérer que notre siècle sera comblé de prospérité, et de bonheur. Quelle joie croyez-vous que je sente, quand j'apprends que les plus belles Provinces de la Perse font remplies de Chrétiens ? Je souhaite que leurs affaires, et les vôtres soient dans un état florissant,. et que le Seigneur souverain de l'Univers vous soit favorable. Je mets les Chrétiens sous la protection de votre clémence, je vous les laisse entre les mains, et vous supplie de leur faire sentir les effets de votre douceur, et de votre bonté; qui ne vous seront pas moins glorieux qu'ils nous seront utiles. »
L'Empereur estimait si fort toutes les personnes qui faisaient profession de piété, qu'il étendait ses soins jusques aux pays Etrangers, où il les allait chercher pour les délivrer de l'oppression. Sa piété fut récompensée par la protection dont Dieu le favorisa en rendant 164 ses sujets fournis à son obéissance, et affectionnés à son service, bien qu'il en eût par toute l'Europe, et dans une grande partie de l'Afrique, et de l'Asie. Les Etrangers mêmes reconnaissaient sa puissance : les uns par un pur effet de leur liberté, et les autres après avoir été réduits par la force de ses armes. On le proclamait en tous lieux, Vainqueur, et on lui érigeait partout des trophées. Ses louanges ont été publiées plus au long par d'autres Ecrivains. Pour nous continuons notre sujet.
Ce Prince qu'on ne saurait jamais assez louer, prenait des soins dignes du zèle d'un Apôtre, pendant que ceux qui avaient l'honneur d'être élevés à la dignité du Sacerdoce, bien loin de travailler à l'édification de l'Église, s'efforçaient d'en ébranler la fermeté. Ils déposèrent sur des accusations calomnieuses, ceux qui soutenaient avec plus de vigueur que les autres, la vérité de la doctrine que les Disciples du Sauveur nous ont laissée. Leur jalousie ne fut pas satisfaite de la fable monstrueuse qu'ils avaient inventée contre Eustate, ils remuèrent toute sorte de machines pour attaquer Athanase, cet autre rempart de la piété. Je décrirai cette attaque en aussi peu de paroles que je pourrai.