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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter II. List of the Principal Bishops.
Of the church of Rome at this period Silvester 1 held the reins. His predecessor in the see was Miltiades 2, the successor of that Marcellinus 3 who had so nobly distinguished himself during the persecution.
In Antioch, after the death of Tyrannus 4, when peace began to be restored to the churches, Vitalis 5 received the chief authority, and restored the church in the “Palæa 6” which had been destroyed by the tyrants. He was succeeded by Philogonius 7, who completed all that was wanting in the work of restoration: he had, during the time of Licinius, signalised himself by his zeal for religion.
After the administration of Hermon 8, the government of the church in Jerusalem was committed to Macarius 9, a man whose character was equal to his name, and whose mind was adorned by every kind of virtue.
At this same period also, Alexander, illustrious for his apostolical gifts, governed the church of Constantinople 10.
It was at this time that Alexander, bishop of Alexandria, perceiving that Arius, enslaved by the lust of power, was assembling those who had been taken captive by his blasphemous doctrines, and was holding private meetings, communicated an account of his heresy by letter to the rulers of the principal churches. That the authenticity of my history may not be suspected, I shall now insert in my narrative the letter which he wrote to his namesake, containing, as it does, a clear account of all the facts I have mentioned. I shall also subjoin the letter of Arius, together with the other letters which are necessary to the completeness of this narrative, that they may at once testify to the truth of my work, and make the course of events more clear.
The following letter was written by Alexander of Alexandria, to the bishop of the same name as himself.
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Bp. of Rome, from Jan. 31, a.d. 314, to Dec. 31, a.d. 335. ↩
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Otherwise Melchiades. July 2, a.d. 310, to Jan. 10, a.d. 314. ↩
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Jan. 30, a.d. 296, to Oct. 25, a.d. 304. Accused of apostasy, under Diocletian. ↩
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Bishop of Antioch during the persecution of Diocletian, καθ᾽ ὃν ἤκμασεν ἡ τῶν ἐκκλησιῶν πολιορκία. Eus. H.E. vii. 32. ↩
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21st Bp. of Antioch, a.d. 312– a.d. 318. ↩
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The ancient part of the city of Antioch. ↩
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a.d. 319–323. ↩
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a.d. 302–311. ↩
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Macarius = Blessed. a.d. 311–?334. Vide Chapters iv. and xvii. ↩
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Circa ? a.d. 313 or 317–340. ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE II.
Origine de l'erreur des Ariens.
LORSQUE Maxence, Maximin, et Licinius ces Tyrans impies, eurent été enlevés du monde, on vit cesser les troubles qui avaient été excités dans l'Eglise par leur fureur, comme par un vent impétueux, et elle commença à jouir d'une paix solide, et durable, qui lui fut procurée par Constantin, ce Prince qu'on ne saurait assez louer, et qui avait été établi pour cet effet sur e trône, non par la volonté des hommes, ni par 97 le moyen d'un homme, mais par l'ordre de Dieu, comme le divin Apôtre. Il fit des lois pour défendre de sacrifier aux Idoles, et pour permettre de bâtir des Eglises. Il donna les Gouvernements à des Chrétiens, commanda d'honorer les Prêtres, et ordonna que ceux qui entreprendraient de les outrager seraient punis du dernier supplice. On commença à l'heure-même à relever d'un côté les Eglises qui avaient été abattues, et à en bâtir d'un autre de plus grandes et de plus magnifiques, que les anciennes. Ainsi l'état de la Religion Chrétienne était plein de prospérité et de joie, au lieu que le Paganisme était dans la tristesse et dans la consternation. Les temples des Idoles étaient fermés, et les Eglises étaient ouvertes. Les Chrétiens s'y assemblaient fort souvent pour y célébrer les Fêtes. Mais la jalousie du démon ne pouvant souffrir le bonheur de l'Eglise, il entreprit de faire périr ce vaisseau qui est gouverné par le Créateur du monde. Quand il vit que les artifices étaient découverts, que l'erreur de l'Idolâtrie était reconnue, et que la plupart des hommes rendaient leurs hommages au Créateur, au lieu Je les rendre comme auparavant à des créatures, il n'osa entreprendre une guerre ouverte contre notre Dieu et notre Sauveur ; mais ayant trouvé des personnes, qui bien qu'ils eussent l'honneur de porter le nom de Chrétiens ne laissaient pas d'être esclaves de l'ambition et de la vaine gloire, il crut qu'ils étaient fort propres à l'exécution de ses desseins, et se servir d'eux pour engager les autres de nouveau dans l'erreur, non en leur proposant comme autrefois des créatures, qui fussent l'objet de leur culte, mais en tâchant de réduire le Créateur au rang de ces créatures. Je dirai en quel endroit, et de quelle sorte il commença à jeter les semences de la fausse doctrine et de la discorde.
- LA Ville d'Alexandrie était fort grande, et fort peuplée, elle est aussi la Métropole non seulement de l'Egypte, mais encore de la Thébaïde et de la Libye voisine de l'Egypte. Achillas en gouverna l'Eglise durant quelque temps , après que Pierre cet illustre défenseur de nôtre Religion, eût surmonté par sa foi la cruauté des tyrans, et eût été honoré de la couronne du martyre, il eut pour successeur Alexandre, qui soutint si constamment la vérité de la doctrine de l'Eglise.
Arius qui était en ce temps là Prêtre de la même Eglise, et qui expliquait l'Ecriture sainte, ne pouvant voir sans jalousie Alexandre sur le trône, chercha contre lui des sujets de contestations et de disputes. Il reconnaissait que la vertu de cet Évêque était au dessus de la médisance, et ne pouvait pourtant demeurer en repos. L'ennemi de la vérité se. servit de lui pour troubler la paix des Fidèles, et lui persuada de combattre la doctrine Apostolique d'Alexandre, qui suivant le témoignage des Auteurs sacrés, disait qu'on doit rendre au Fils de Dieu un honneur égal à celui qu'on rend à son Père, et qu'ils ont tous deux la même substance. Arius ayant entrepris de combattre la vérité, il soutint au contraire, qu'il n'était qu'une créature, qu'il y avait eu un temps auquel il n'était point, et avança d'autres propositions, qu'on peut voir dont les Ouvrages. Il ne se contenta pas de les publier dans l'Eglise, il les répéta dans des assemblées particulières, et courut de maison en maison pour attirer quelqu'un à son sentiment. Alexandre qui était très-attaché à la doctrine des Apôtres, fit ce qu'il pût par la force de ses raisons, et par la sagesse de ses conseils pour le retirer de l'erreur. Mais quand il eut reconnu qu'il était monté à cet excès de folie que de publier son impiété, il le retrancha du nombre des Prêtres, suivant ce précepte de la Loi de Dieu ; Si votre œil 99 droit vous est un sujet de scandale et de chute, arrachez-le, et jetez-le loin de vous.