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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter XVIII. Of the prediction of the pedagogue.
Another instance is that of an excellent man at Antioch, entrusted with the charge of young lads, who was better educated than is usually the case with pedagogues, 1 and was the intimate friend of the chief teacher of that period, Libanius the far-famed sophist.
Now Libanius 2 was a heathen expecting victory and bearing in mind the threats of Julian, so one day, in ridicule of our belief he said to the pedagogue, “What is the carpenter’s son about now?” Filled with divine grace, he foretold what was shortly to come to pass. “Sophist,” said he, “the Creator of all things, whom you in derision call carpenter’s son, is making a coffin.” 3
After a few days the death of the wretch was announced. He was carried out lying in his coffin. The vaunt of his threats was proved vain, and God was glorified. [^63]
The word seems here used in its strictly Athenian sense of a slave who took charge of boys on their way between school and home (Vide Lycias 910. 2 and Plat. Rep. 373. C.) rather than in the more general sense of teacher. In Xen. Lac. 3. 1. it is coupled with διδάσκαλος : here it is contrasted with it. ↩
“One of the most noteworthy and characteristic figures of expiring heathenism.” J.R. Mozley, Dict. Christ. Biog. s.v. Born in Antioch a.d. 314, he died about the close of the century. He was a voluminous author, and wrote among other things a “vain, prolix, but curious narrative of his own life.” Gibbon. The most complete account of him will be found in E. R. Siever’s Das Leben des Libanius. ↩
The form in the text ( γλωσσόκομον ) is rejected by Attic purists, but is used twice by St. John, as well as in the Septuagint. In 2 Chron. xxiv. 8 (cf. 2 Kings xii. 9 ) it means a chest. In St. John’s Gospel xii. 6 and xiii. 29 it is “the bag,” properly ( xi. 3 ) “box,” which Judas carried. In the Palatine anthology Nicanor the coffin maker makes these “glossokoma” or coffins. Derivatively the word means “tongue-cases,” i.e. cases to keep the tongues or reeds of musical instruments. An instance of similar transfer of meaning is our word “coffin;” derivatively a wicker basket;—at one time any case or cover, and in Shakespeare (Titus Andronicus Act V. 2, 189) pie crust. Perhaps “casket,” which now still holds many things, may one day only hold a corpse. ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE XI.
Constance de Théodore Martyr. Incendie du Temple de Daphné.
JULIEN en eut du déplaisir, et commanda le jour suivant d'arrêter les principaux auteurs de cette pompe. Salluste Préfet du Prétoire, fort attaché à la superstition Païenne, lui conseilla de ne pas accorder aux Chrétiens la gloire du martyre, qu'ils recherchaient. Mais quand il vit que ce Prince ne pouvait modérer sa colère, pour le contenter il commanda d'arrêter un jeune homme nommé Théodore, qui avait un grand zèle pour la Religion Chrétienne, et qui se promenait alors dans la place publique. Quand il eut été étendu sur le chevalet, en présence de tout le peuple, il commanda qu'on le déchirât à coups de fouet, et avec des ongles de fer. Après que depuis le matin jusques au soir, il eut été traité de la sorte, on le chargea de chaînes, et on le mit en prison. Le jour suivant Salluste raconta à Julien cette exécution, lui représenta la constance invincible de ce jeune homme, et prit la liberté de lui dire, que cette manière de persécuter les Chrétiens, leur était glorieuse, au lieu qu'elle lui était infâme. Cet ennemi de Dieu touché de ces raisons, défendit d'exercer sur d'autres, de pareilles cruautés, et commanda de mettre Théodore hors de prison. Quelques-uns lui ayant demandé depuis qu'il fut en liberté, s'il avait souffert de grandes douleurs, 185, il répondit qu'il en avait souffert au commencement, mais qu'il était depuis venu une personne qui l'avait essuyé avec un linge, et qui l'avait si fort soulagé, que quand les bourreaux l'avaient quitté, il en avait senti plus de peine, que de plaisir, parce que celui qui le consolait, l'avait quitté au même temps.
Au reste l'imposture de l'Oracle fut découverte, et la puissance du Martyr reconnue. Car le tonnerre étant tombé sur le Temple d'Apollon, il y mit le feu, et réduisit en cendres sa statue qui n'était que de bois doré. Julien oncle de l'Empereur du même nom, Gouverneur de tout l'Orient, ayant appris durant la nuit cet accident, courut en diligence vers Daphné, ou quand il vit que le Dieu qu'il adorait, et qu'il venait secourir, n'était plus que de la poussière, il se défia qu'il avait été réduit en cet état par les Chrétiens, et fit donner la question à ceux qui avaient soin de garder le Temple, afin de tirer la vérité de leur bouche. Mais la violence des tourments ne leur fit avancer aucun mensonge : Ils déclarèrent que le feu était tombé du ciel, et qu'il y avait des paysans, qui en retournant de la campagne l'avaient vu tomber.