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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter IX. Of the heresy of the Audiani.
P. 114 The illustrious emperor thus took heed of the apostolic decrees, but Audæus, a Syrian alike in race and in speech, appeared at that time as an inventor of new decrees. He had long ago begun to incubate iniquities and now appeared in his true character. At first he understood in an absurd sense the passage “Let us make man in our image, after our likeness.” 1 From want of apprehension of the meaning of the divine Scripture he understood the Divine Being to have a human form, and conjectured it to be enveloped in bodily parts; for Holy Scripture frequently describes the divine operations under the names of human parts, since by these means the providence of God is made more easily intelligible to minds incapable of perceiving any immaterial ideas. To this impiety Audæus added others of a similar kind. By an eclectic process he adopted some of the doctrines of Manes 2 and denied that the God of the universe is creator of either fire or darkness. But these and all similar errors are concealed by the adherents of his faction.
They allege that they are separated from the assemblies of the Church. But since some of them exact a cursed usury, and some live unlawfully with women without the bond of wedlock, while those who are innocent of these practices live in free fellowship with the guilty, they hide the blasphemy of their doctrines by accounting as they do for their living by themselves. The plea is however an impudent one, and the natural result of Pharisaic teaching, for the Pharisees accused the Physician of souls and bodies in their question to the holy Apostles “How is it that your Master eateth with publicans and sinners?” 3 and through the prophet, God of such men says “Which say, ‘come not near me for I am pure’ this is smoke of my wrath.” 4 But this is not a time to refute their unreasonable error. I therefore pass on to the remainder of my narrative. 5
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Gen. i. 26 ↩
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Vide note on page 75. ↩
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Mark ii. 16. Observe verbal inaccuracy of quotation. ↩
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Is. lxv. 5. The Greek of the text is οἱ λέγοντες καθαρός εἰμι, μή μου ἅπτου οὗτος καπνὸς τοῦ θυμοῦ μου. In the Sept. the passage stand οἱ λεγοντες ποῤ& 191·ω ἀπ᾽ ἐμου, μὴ ἐγγίσῃς μοι ὅτι καθαρός εἰμι , etc. The O.T. is quoted as loosely as the New. ↩
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Anthropomorphism, or the attribution to God of a human form is the frequent result of an unintelligent anthropopathism, which ascribes to God human feelings. Paganism did not rise higher than the material view. Judaism, sometimes apparently anthropomorphic, taught a Spiritual God. Tertullian uses expressions which exposed him to the charge of anthropomorphism, and the Pseudo Clementines (xvii. 2) go farther. The Audæus of the text appears to be the first founder of anything like an anthropomorphic sect. ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE XXV.
Mort de Julien.
LA manière dont cet impie mourut fut une preuve visible de son imprudence. Après avoir passé le fleuve qui sépare les terres des Romains de celles des Perses, il brûla ses vaisseaux pour porter ses soldats à la guerre par nécessité, au lieu de les y porter par raison. Les plus excellents Capitaines ont accoutumé de relever le courage de leurs soldats, quand ils les trouvent abattus, et de leur inspirer de la confiance. Celui ci au contraire abattit le courage 204 des siens, en leur ôtant l'espérance de retourner en leur pays. De plus, au lieu d'avoir soin d'amasser des vivres.et d'en faire porter des Provinces de l'Empire, ou d'en prendre sur les terres des ennemis, ce prudent prince mena son armée à travers un désert, où ses gens pressés par la faim et par la soif, et égarés détestèrent sa conduite. Dans le temps même qu'ils s'en plaignaient avec horreur, ils le virent tomber sans qu'il fût soutenu par le Dieu de la guerre, qui lui avait promis de lui être favorable, ni par Apollon qui lui avait imposé, ni par Jupiter qui ne se mit point en peine de lancer son tonnerre sur celui qui l'avait frappé. Ainsi ses menaces demeurèrent vaines, et sans effet. On n'a point su jusques à cette heure, qui fut celui qui lui donna ce coup mortel, qu'il avait très justement mérité. Quelques-uns disent que ce fut un Ange, qui le frappa sans être vu. D'autres que ce fut un Ismaélite, et d'autres enfin que ce fut un soldat que la faim, et le dépit d'être égaré dans la solitude avaient mis au désespoir. Il est certain que quiconque l'a frappé, soit un Ange, ou un homme, n'a été que le ministre, et l'exécuteur des ordres de la Justice divine. On dit que quand il eut reçu le coup, il prit quelques gouttes de son sang dans sa main, les jeta contre le Ciel, et dit en même temps : Galiléen, vous avez vaincu ; avouant ainsi sa défaite, et avançant un blasphème tant il était emporté, et extravagant.