Edition
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ΠΕΡΙ ΤΗΣ ΟΥΡΑΝΙΑΣ ΙΕΡΑΡΧΙΑΣ
1.
Φέρε δὴ λοιπὸν ἀναπαύοντες ἡμῶν, εἰ δοκεῖ, τὸ νοερὸν ὄμμα τῆς περὶ τὰς ἑνικὰς καὶ ὑψηλὸις θεωρίας ἀγγελοπρεποῦς συντονίας ἐπὶ τὸ διαιρετὸν καὶ πολυμερὲς πλάτος τῆς πολυειδοῦς τῶν ἀγγελικῶν μορφοποιὶῶν ποικιλίας καταβάντες, πάλιν ἀπ' αὐτῶν ὡς ἀπ' εἰκόνων ἐπὶ τὴν ἁπλότητα τῶν οὐρανίων νοῶν ἀναλυτικῶς ἀνακάμπτωμεν.
Ἔστω δέ σοι προδιεγνωσμένον ὡς αἱ τῶν ἱεροτύπων εἰκόνων ἀνακαθάρσεις τὰς αὐτὰς ἔσθ' ὅτε τῶν οὐρανίων οὐσιῶν διακοσμήσεις ἱεραρχούσας ἐμφαίνουσι καὶ αὖθις ἱεραρχουμένας, καὶ τὰς ἐσχάτας ἱεραρχούσας ἱεραρχουμένας τε τὰς πρώτας καὶ τὰς αὐτὰς ὡς εἴρηται πρώτας τε καὶ μέσας καὶ τελευταίας ἐχούσας δυνάμεις, οὐδενὸς ἀτόπου λόγου παρεισαγομένου κατὰ τὸν τοιόνδε τῶν ἀναπτύξεων τρόπον· εἰ μὲν γὰρ ἱεραρχεῖσθαί τινας ὑπὸ τῶν προτέρων ἐλέγομεν, εἶτα τῶν αὐτῶν ἱεραρχούσας καὶ τὰς προτέρας αὖθις ἱεραρχούσας τῶν τελευταίων ἱεραρχεῖσθαι πρὸς αὐτῶν ἐκείνων τῶν ἱεραρχουμένων, ὄντως ἀτοπία τὸ πρᾶγμα καὶ συγχύσεως πολλῆς ἀνάμεστον εἰ δὲ τὰς αὐτὰς ἱεραρχεῖν τε καὶ ἶεραρχεῖσθαι λέγομεν, οὐκέτι δὲ τῶν αὐτῶν ἢ πρὸς τῶν αὐτῶν, ἀλλ' αὐτὴν ἑκάστην ἱεραρχεῖσθαι μὲν ὑπὸ τῶν προτέρων, ἱεραρχεῖν δὲ τῶν τελευταίων, οὐκ ἀπεικότως ἄν τις φαίη τὰς ἐν τοῖς λογίοις ἱεροπλάστους μορφώσεις τὰς αὐτὰς ἔσθ' ὅτε δύνασθαι καὶ πρώταις καὶ μέσαις καὶ τελευταίαις δυνάμεσιν οἰκείως καὶ ἀληθῶς περιτεθῆναι, καὶ τὸ πρὸς τὸ ἄναντες οὖν ἐπιστρεπτικῶς ἀνατείνεσθαι καὶ τὸ περὶ ἑαυτὰς ἀῤῥεπῶς εἰλεῖσθαι τῶν οἰκείων οὔσας φρουρητικὰς δυνάμεων καὶ τὸ τῇ περὶ τὰ δεύτερα κοινωνικῆ προόδῳ τῆς προνοητικῆς αὐτὰς ἐν μεθέξει δυνάμεως εἶναι πάσαις ἀψευδῶς ἁρμόσει ταῖς οὐρανίαις οὐσίαις, εἰ καὶ ταῖς μὲν ὑπερκειμένως καὶ ὁλικῶς, ὡς πολλάκις εἴρηται, ταῖς δὲ μερικῶς καὶ ὑφειμένως.
Übersetzung
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Le livre de la hierarchie celeste
I.
Mais, si bon vous semble, enfin , donnons quelque relâche à notre entendement après cette contention qu'ont réclamée nos
considérations abstraites, sur les saints anges et abaissons le regard sur le riche et varié spectacle des formes nombreuses sous lesquelles apparaissent les natures angéliques, pour remonter ensuite de la grossièreté du symbole à l'intelligible et pure réalité.
Or, avant tout, je vous ferai observer que l'interprétation mystique des figures et des emblèmes sacrés nous montrera parfois les mêmes rangs de l'armée céleste tour à tour comme supérieurs et inférieurs, les derniers comme investis du commandement, et les premiers comme soumis à des ordres, tous enfin comme ayant des puissances de triple degré, ainsi qu'on a vu. Cependant il ne faut pas croire que ces assertions impliquent aucune absurdité. Car, si nous disions que certaines natures angéliques sont gouvernées par des esprits plus nobles qu'elles régissent néanmoins, et que ceux qui ont autorité reconnaissent l'empire de leurs propres subordonnés, il y aurait vraiment là confusion de langage et contradiction flagrante. Mais si nous affirmons, non pas que les anges initient ceux-là même dont ils reçoivent l'initiation, ou réciproquement, mais bien que chacun d'eux est initié par ses supérieurs, et initie à son tour ses inférieurs, personne sans doute ne prétendra que les figures décrites dans les saintes Lettres ne puissent légitimement et proprement s'appliquer aux puissances du premier, du deuxième et du troisième ordre. Ainsi l'intention fixe de s'élever vers le parfait, l'activité constante et fidèle à se maintenir dans les vertus qui leur sont propres, cette providence secondaire par laquelle ils s'inclinent vers les natures inférieures et leur transmettent le don divin, tous les esprits célestes participent à ces qualités, mais en des proportions qu'on a déjà indiquées : les uns pleinement et avec sublimité, les autres seulement en partie et d'une façon moins éminente.