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Kirchliche Hierarchie (Edith Stein)
§ 2.
Von den Uneingeweihten glauben einige ohne Grund, daß die Körper ganz zu Grunde gingen; andere meinen, die Verbindung der Körper mit ihren eigenen Seelen müsse getrennt werden, da sie jenen in ihrem gottähnlichen und seligen Leben nicht anstehe; da es ihnen am göttlichen Wissen fehlt, verstehen sie nicht, daß wir bereits in Christus ein gottähnliches Leben begonnen haben. Andere wiederum schreiben den Seelen eine Verbindung mit anderen Körpern zu. Damit tun sie meiner Meinung nach, soweit es bei ihnen steht, den Körpern ein Unrecht an, die mit den göttlichen Seelen mitgearbeitet haben, und betrügen sie um ihren heiligen Lohn und Vollendung ihres göttlichen Laufes. Andere wieder sind, ich weiß nicht wie, in irdische Gedanken abgeglitten und haben gesagt, den Seligen sei ein dem gegenwärtigen Leben ähnliches heiliges und glückliches Los verheißen, und sie schreiben Speisen, wie sie dem veränderlichen Leben eigen sind, in verkehrter Weise jenen zu, die den Engeln gleichen. Nie möge ein heiliger Mann in solche Irrtümer verfallen! Jene Heiligen aber, die erkannt haben, daß sie mit ihrem ganzen Wesen ein christusförmiges Los erlangen werden, preisen, wenn sie sehen, daß ihr Leben der Unverweslichkeit schon näher ist, die Gaben des höchsten Gottes und werden von göttlicher Wonne erfüllt; sie fürchten nicht mehr, noch fallen zu können, sondern wissen wohl, daß sie das rechtschaffen Erworbene fest und ewig besitzen werden.
Kommen aber jene ans Ende des Lebens, die mit Makeln und ruchlosen Verbrechen bedeckt sind, haben sie einige heilige Belehrung empfangen, sie aber zu ihrem Verhängnis von sich geworfen und sich freiwillig in verderbliche Genüsse gestürzt, dann wird ihnen das göttliche Gesetz nicht mehr so verächtlich erscheinen, sondern sie werden die verhängnisvolle Befriedigung ihrer Leidenschaften mit ganz anderen Augen betrachten und das heilige Leben, das sie töricht vernachlässigten, selig preisend, werden sie jämmerlich und widerwillig aus diesem Leben scheiden, da sie sich wegen ihres schlimmen Lebens auf keine heilige Hoffnung stützen können.
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Traité de la Hiérarchie Ecclesiastique
§ 2.
Parmi les profanes, certains pensent absurdement que les morts retournent au néant. D'autres imaginent que le lien des corps avec leurs âmes propres se rompt à tout jamais, car, disent-ils, il ne con viendrait pas aux âmes [de conserver le commerce du corps] au sein du repos béatifique et dans la pleine conformité divine. Mais ces hommes, faute d'une suffisante initiation à la science divine, oublient que le Christ a déjà donné l'exemple d'une vie humaine parfaitement conforme à Dieu. D'autres attribuent aux âmes de nouvelles incarnations, et par là ils se montrent à mon sens parfaitement injustes à l'égard des corps qui ont partagé le labeur des âmes divines, car ils les frustrent indignement des saintes récompenses qui sont dues à leurs mérites au terme d'une course parfaitement divine. Certains, enfin, s'étant laissé glisser je ne sais comment jusqu'à des conceptions matérialistes, ont prétendu que le repos très saint de la parfaite béatitude promise aux saints ressemble aux bonheurs d'ici-bas. A ceux qui sont de venus semblables à des anges ces hommes ont attribué de façon sacrilège des nourritures qui conviennent à une vie changeante.
Mais jamais aucun des vrais saints ne succombera à de telles erreurs; ils savent que leur être tout entier recevra le repos qui les rendra conformes au Christ. Quand vient le terme assigné à leur vie terrestre, et maintenant qu'ils s'en approchent davantage, ils voient très clairement la route qui mène à l'immortalité. Ils célèbrent alors les dons de la Théarchie et, pleins d'une divine volupté, ils ne craignent plus de succomber au mal car ils sont pleinement conscients de posséder de façon sûre et à tout jamais la belle récompense qu'ils ont méritée. Quant à ceux qui sont pleins de souillures et criminellement maculés, pour peu qu'ils aient reçu quelque initiation aux saints mystères, — initiation qu'ils ont misérable ment rejetée de leur intelligence pour s'abandonner aux désirs pernicieux, — quand vient le terme de leur vie terrestre, la loi divine des Ecritures cesse alors de leur paraître si méprisable; c'est avec d'autres yeux qu'ils considèrent maintenant les voluptés destructrices auxquelles les attachaient leurs passions, ainsi que cette vie sainte qu'ils ont follement abandonnée et dont ils font maintenant l'éloge. Ils quittent ce monde à contrecoeur et avec des supplications; en raison de leur vie coupable, aucune espérance sacrée ne les guide [à l'heure de leur mort].