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Traité de la Hiérarchie Ecclesiastique
§ 5.
A la fin de toutes ces cérémonies, le sacrificateur appelle celui qu'il a consacré à prendre part à la communion théarchique, montrant ainsi de façon sacrée que, pour peu que l'initié s'élève selon la loi monacale jusqu'à l'unité spirituelle, il ne contemplera pas seulement les saints mystères qui sont offerts à sa vue, il ne communiera pas seulement comme ceux de l'ordre moyen avec les symboles très sacrés; mais, grâce à la connaissance divine des mystères auxquels il aura part, il sera admis à la communion théarchique selon un tout autre mode que le peuple saint. C'est pour le même motif que, lors de la cérémonie de leur très sainte consécration et pour consommer le sacrement de leur ordination, les ordres sacerdotaux reçoivent la communion de la très sainte action de grâces des mains du grand prêtre qui vient de les consacrer; non seulement parce que la réception des mystères théarchiques couronne toute participation hiérarchique, mais parce que tous les ordres sacrés, selon que leur ascension spirituelle et leur consécration les ont plus ou moins déifiés, participent, chacun à leur mesure, au don très divin de cette même communion.
Résumons-nous maintenant. Les saints sacrements procurent la purification, l'illumination et la perfection. Les ministres constituent l'ordre qui purifie, les sacrificateurs l'ordre qui illumine, les grands prêtres, qui vivent en conformité avec Dieu, l'ordre qui parfait. A l'ordre des purifiés, tant que ses membres en sont encore à ce stade de purification, il n'est pas encore permis de s'initier et de participer aux saints mystères. L'ordre des contemplatifs se con fond avec le peuple saint. L'ordre des parfaits comprend les moines, parce qu'ils ont unifié leur vie. Saintement et harmonieusement divisée en ordres selon les révélations divines, notre propre hiérarchie présente ainsi la même structure que les hiérarchies célestes, conservant soigneusement à la mesure de son humanité les caractères qui lui permettent de ressembler à Dieu et de se conformer à lui.
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Kirchliche Hierarchie (Edith Stein)
§ 5.
Am Ende ladet der Priester den Eingeweihten zu jener vorzüglichen Vereinigung mit Gott ein und gibt damit heilig zu verstehen, daß der Eingeweihte, wenn er wahrhaft zu jenem abgesonderten Mönchsleben gelangt, nicht nur Zuschauer bei jenen heiligen Handlungen sein soll, die ihn angehen, und nicht nur auf die Weise wie der mittlere Stand zum Genuß der heiligsten Geheimnisse hinzutreten soll; sondern im Vertrauen auf die göttliche Erkenntnis jener Sakramente, die er empfängt, soll er anders als das heilige Volk zum Empfang der göttlichen Kommunion gelangen. Darum wird auch den heiligen Ständen am Ende ihrer Weihe die heilige Kommunion von dem Bischof, der sie geweiht hat, gereicht; nicht nur deshalb, weil der Empfang der heiligen Geheimnisse die höchste Vollendung alles Anteilhabens an der Hierarchie ist, sondern auch, damit alle heiligen Stände an dem göttlichsten Geschenk, das ihnen gespendet wird, nach ihrem Fassungsvermögen Anteil gewinnen zur Förderung und Vollendung ihrer Vergöttlichung.
Es ist also von uns zu Ende geführt worden, wie die einweihenden heiligenden Handlungen Entsühnung, Erleuchtung und Vollendung sind; die Diener bilden den Stand der Entsühnenden, die Priester den der Erleuchtenden, die Bischöfe den der Vollendenden. Der Stand, der entsühnt wird, wird vom Anblick und der Gemeinschaft der heiligen Handlungen ausgeschlossen, weil er noch in der Entsühnung begriffen ist. Der Stand, dem der Anblick der heiligen Handlungen gewährt wird, ist das heilige Volk. Der vollkommene Stand ist der der abgesonderten Mönche. So ist unsere Hierarchie in gottgegebene Stände heilig eingeteilt und den himmlischen Hierarchien gleichförmig, da sie die gottähnlichen Zeichen und Sinnbilder, die Gott ausdrücken, nach Kräften bewahrt.