§ 3.
Mais rien de semblable n'advient à l'heure où s'endorment les saints. Arrivé au terme de ses combats, le juste est plein d'une sainte allégresse, et c'est avec une grande joie qu'il avance sur la voie de la sainte régénération. Ses familiers, ceux qui sont ses proches en Dieu et dont les moeurs ressemblent aux siennes, le félicitent, quel qu'il soit d'avoir atteint victorieusement au but de ses désirs. Ils chantent des cantiques d'action de grâces en l'honneur de Celui qui est l'auteur de cette victoire, lui demandant de leur accorder, à eux aussi, la grâce d'un tel repos. Puis ils prennent le corps du défunt, et comme pour lui faire décerner la sainte couronne [de sa victoire], ils le portent au grand prêtre. Ce dernier le reçoit avec joie et, conformément aux règles saintes, il accomplit les rites sacrés institués en l'honneur de ceux qui sont morts saintement.