§ 7.
Tels sont, je l'ai dit, les rites communs à toutes les consécrations sacerdotales. Mais le grand prêtre est le seul qui porte très saintement sur la tête les saintes Ecritures. Puisqu'en effet la puissance et la science perfectionnantes de tout sacerdoce furent octroyées aux grands prêtres, hommes de Dieu, par cette Bonté théarchique qui est le fondement de tout sacrement, il est juste qu'on place sur la tête des grands prêtres les Ecritures que Dieu lui-même a dictées et qui nous révèlent tout ce qu'on peut savoir sur Dieu, toutes ses opérations, toutes ses apparitions, toutes ses saintes paroles et tous ses actes saints, en un mot tout ce que dans sa bonté la Théarchie a bien voulu transmettre à la hiérarchie humaine de ce qui fut par Dieu même saintement fait et saintement dit. Le grand prêtre, en effet, qui vit en conformité avec Dieu et qui participe de façon pleine et totale à la puissance hiérarchique, ne se contente pas de recevoir par illumination divine la science authentique de toutes les paroles rituelles et de tous les sacrements hiérarchiques, mais c'est lui en outre qui les transmet aux autres, selon leur rang dans la hiérarchie, et c'est lui qui, parce qu'il est doué des connaissances les plus divines et du plus haut pou voir d'élévation spirituelle, accomplit les plus saintes consécrations de la hiérarchie.
Quant aux sacrificateurs, ce qui distingue le rite de leur consécration, c'est qu'ils fléchissent les deux genoux tandis que l'ordre des ministres ne fléchit qu'un genou pour recevoir la consécration du grand prêtre.