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ΠΕΡΙ ΘΕΙΩΝ ΟΝΟΜΑΤΩΝ
5.
Καὶ μήν, εἰ κρείττων ἐστὶ παντὸς λόγου καὶ πάσης γνώσεως καὶ ὑπὲρ νοῦν καθόλου καὶ οὐσίαν ἵδρυται πάντων μὲν οὖσα περιληπτικὴ καὶ συλληπτικὴ καὶ προληπτική, πᾶσι δὲ αὐτὴ καθόλου ἄληπτος καὶ οὔτε αἴσθησις αὐτῆς ἔστιν οὔτε φαντασία οὔτε δόξα οὔτε ὄνομα οὔτε λόγος οὔτε ἐπαφὴ οὔτε ἐπιστήμη, πῶς ὁ Περὶ θείων ὀνομάτων ἡμῖν διαπραγματευθήσεται λόγος ἀκλήτου καὶ ὑπερωνύμου τῆς ὑπερουσίου θεότητος ἀποδεικνυμένης; Ἀλλ᾿ ὅπερ ἔφημεν, ἡνίκα τὰς Θεολογικὰς ὑποτυπώσεις ἐξετιθέμεθα, τὸ ἕν, τὸ ἄγνωστον, τὸ ὑπερούσιον, αὐτὸ τ᾿ ἀγαθόν, ὅπερ ἐστί, τὴν τριαδικὴν ἑνάδα φημί, τὴν ὁμόθεον καὶ ὁμοάγαθον οὔτε εἰπεῖν οὔτε ἐννοῆσαι δυνατόν. Ἀλλὰ καὶ αἱ τῶν ἁγίων δυνάμεων ἀγγελοπρεπεῖς ἑνώσεις, ἃς εἴτε ἐπιβολὰς εἴτε παραδοχὰς χρὴ φάναι τῆς ὑπεραγνώστου καὶ ὑπερφανοῦς ἀγαθότητος, ἄῤῥητοί τε εἰσὶ καὶ ἄγνωστοι καὶ μόνοις αὐτοῖς ἐνυπάρχουσι τοῖς ὑπὲρ γνῶσιν ἀγγελικὴν ἠξιωμένοις αὐτῶν ἀγγέλοις. Ταύταις οἱ θεοειδεῖς ἀγγελομιμήτως, ὡς ἐφικτόν, ἑνούμενοι νόες, ἐπειδὴ κατὰ πάσης νοερᾶς ἐνεργείας ἀπόπαυσιν ἡ τοιάδε γίγνεται τῶν ἐκθεουμένων νοῶν πρὸς τὸ ὑπέρθεον φῶς ἕνωσις, ὑμνοῦσιν αὐτὸ κυριώτατα διὰ τῆς πάντων τῶν ὄντων ἀφαιρέσεως τοῦτο ἀληθῶς καὶ ὑπερφυῶς ἐλλαμφθέντες ἐκ τῆς πρὸς αὐτὸ μακαριωτάτης ἑνώσεως, ὅτι πάντων μέν ἐστι τῶν ὄντων αἴτιον, αὐτὸ δὲ οὐδὲν ὡς πάντων ὑπερουσίως ἐξῃρημένον.
Τὴν μὲν οὖν ὑπερουσιότητα τὴν θεαρχικήν, ὅ τι ποτέ ἐστιν ἡ τῆς ὑπεραγαθότητος ὑπερύπαρξις, οὔτε ὡς λόγον ἢ δύναμιν οὔτε ὡς νοῦν ἢ ζωὴν ἢ οὐσίαν ὑμνῆσαι θεμιτὸν οὐδενὶ τῶν, ὅσοι τῆς ὑπὲρ πᾶσαν ἀλήθειαν ἀληθείας εἰσὶν ἐρασταί, ἀλλ᾿ ὡς πάσης ἕξεως, κινήσεως, ζωῆς, φαντασίας, δόξης, ὀνόματος, λόγου, διανοίας, νοήσεως, οὐσίας, στάσεως, ἱδρύσεως, ἑνώσεως, πέρατος, ἀπειρίας, ἁπάντων, ὅσα ὄντα ἐστίν, ὑπεροχικῶς ἀφῃρημένην. Ἐπειδὴ δὲ ὡς ἀγαθότητος ὕπαρξις αὐτῷ τῷ εἶναι πάντων ἐστὶ τῶν ὄντων αἰτία, τὴν ἀγαθαρχικὴν τῆς θεαρχίας πρόνοιαν ἐκ πάντων τῶν αἰτιατῶν ὑμνητέον. Ἐπεὶ καὶ περὶ αὐτὴν πάντα καὶ αὐτῆς ἕνεκα, καὶ αὐτή ἐστι πρὸ πάντων, καὶ τὰ πάντα ἐν αὐτῇ συνέστηκεν. Καὶ τῷ εἶναι ταύτην ἡ τῶν ὅλων παραγωγὴ καὶ ὑπόστασις, καὶ αὐτῆς πάντα ἐφίεται, τὰ μὲν νοερὰ καὶ λογικὰ γνωστικῶς, τὰ δὲ ὑφειμένα τούτων αἰσθητικῶς καὶ τὰ ἄλλα κατὰ ζωτικὴν κίνησιν ἢ οὐσιώδη καὶ ἑκτικὴν ἐπιτηδειότητα.
Übersetzung
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Traité des noms divins
§ 5.
Si la Déité dépasse tout raisonnement et toute connaissance, absolument supérieure à l'intelligence et à l'essence, embrassant toutes choses et les rassemblant, les comprenant et les anticipant, niais elle-même inaccessible à toutes prises si elle exclut et sensation et image et opinion et raisonnement et contact et science, comment pourrons-nous discuter sérieusement des noms qui conviennent aux réalités divines, ayant d'abord montré que la Déité sur- essentielle échappe à toute expression et transcende tout nom?
Comme je l'ai dit déjà dans mes Esquisses théologiques, l'Un, l'Inconnaissable, le Suressentiel, le Bien en soi, Celui qui est, je veux dire l'Uni-trinité, les trois Personnes également divines et bonnes, on ne peut les atteindre ni en paroles ni en pensées. Mais ces modes eux-mêmes ne sont pas moins indicibles et inconnaissables, qui conviennent aux anges, qui appartiennent aux saintes puissances et qu'il convient d'appeler soit des étincelles soit des dons venus du Bien supérieur à toute connaissance et plus lumineux que la lumière, modes qui n'appartiennent qu'à ceux des anges qui les méritent, au delà même de la connaissance angélique. Quand ces intelligences, unies à Dieu autant qu'il est en leur pouvoir, sont devenues, à l'imitation des anges, conformes à Dieu (c'est lorsqu'elles ont renoncé à toute activité intellectuelle qu'advient, en effet, à ces âmes déifiées, l'union à la Lumière plus que divine); alors, seulement, elles savent que de cette Lumière la louange la plus capitale; en renonçant à tous les êtres, elles reçoivent l'illumination véritable et sublime de leur union bienheureuse à cette Lumière elle-même, et elles la célèbrent comme la Cause de tout être qui n'est elle-même aucun être, car elle transcende suressentiellement toute créature. Ainsi cette Théarchie suressentielle, située au delà de la substance et du bien, qu'aucun de ceux qui aiment la Vérité transcendante à toute vérité ne se permette de la louer comme raison ou comme puissance, comme vie ou, comme essence, mais qu'il la situe plutôt là où sont exclus et dépassés toute manière d'être, tout mouvement, toute vie, toute image, toute opinion, toute expression, toute raison, toute intelligence, toute essence, toute stabilité, tout principe, toute unité, toute limite, toute infinité, en un mot tout ce qui appartient à l'être. Mais puisqu'il est vrai qu'en tant que substance du Bien absolu elle est la Cause universelle, il faut la célébrer comme Providence, Principe théarchique de tout bien. Car tout est fait pour elle et tout dépend d'elle, et elle précède tout, et tout subsiste en elle, et c'est parce qu'elle est que tout est produit et conservé et que tout tend vers elle, les êtres doués d'intelligence et de raison par mode de connaissance, les animaux inférieurs par voie de sensation, les autres êtres par un mouvement vital ou par une aptitude innée ou acquise.