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Von den Pflichten der Kirchendiener (BKV)

XVIII. Kapitel

Ein Exkurs über das mystische Feuer, das des Nehemias, des Aaron, des Elias Opfer verzehrte. Es war ein Sinnbild der sündetilgenden, neubelebenden Kraft des Hl. Geistes im Taufsakramente (103—108). Andere alttestamentliche Vorbilder der Taufe und der Buße (108—110).

103. Wir halten an der Gemeinschaft des (gläubigen) Volkes fest, sind uns der Versöhnung mit Gott unserem Herrn bewußt, die uns der Versöhner durch sein Leiden bewirkt hat: ich glaube, wir können auch über jenes Feuer nicht im unklaren sein, wenn wir lesen, S. 254 wie nach der Versicherung des Johannes im Evangelium der Herr Jesus im Heiligen Geist und dem Feuer tauft¹. Mit Recht wurde das Opfer verzehrt, weil es ein Sündopfer war. Jenes Feuer aber war das Sinnbild des Heiligen Geistes, der nach des Herrn Himmelfahrt herabsteigen und allen Sündenvergebung bringen sollte, der wie Feuer den gläubigen Sinn und Verstand entfacht. Daher der Ausspruch des Jeremias nach dem Empfang des Geistes: „Und es ward mir im Herzen wie brennend Feuer, flammenschlagend in meinen Gebeinen, und ich bin allseits erschöpft und kann es nicht ertragen“². Aber auch in der Apostelgeschichte lesen wir, wie bei der Herabkunft des Heiligen Geistes über die Apostel und viele andere, welche die Verheißungen des Herrn erwarteten, Zungen wie Feuer sich zerteilten³. So feurig wallte denn auch das Innere eines jeden auf, daß man glaubte, sie, welche die verschiedenen Sprachen empfangen hatten, seien des Weines voll⁴.

104. Was anders bedeutet es, daß Feuer zu Wasser ward und das Wasser Feuer entfachte, als daß des Geistes Gnade unsere Sünden durch Feuer ausbrennt, durch Wasser reinigt? Denn ausgebrannt und abgewaschen wird die Sünde. Daher des Apostels Beteuerung: „Wie beschaffen das Werk eines jeden ist, wird das Feuer erproben“⁵. Und im Folgenden: „Fängt jemandes Werk Feuer, wird es Schaden erleiden; er selbst wird das Heil erlangen, doch so wie durch Feuer“⁶.

105. Das führten wir deshalb an, um zu beweisen, daß die Sünden durch Feuer ausgebrannt werden. Es ist sonach klar, daß dies in Wirklichkeit das heilige Feuer ist, das damals zur Sinnbildung der künftigen Sündenvergebung auf das Opfer herabstieg.

106. Dieses Feuer nun wird zur Zeit der Gefangenschaft, in der die Schuld herrscht, verborgen gehalten, S. 255 in der Zeit der Freiheit hervorgeholt. Und wenn auch scheinbar in Wasser gewandelt, wahrt es doch seine Feuernatur, um das Opfer zu verzehren. Wundere dich nicht, wenn du liest, wie Gott Vater gesprochen: „Ich bin ein verzehrend Feuer“⁷; und an einer anderen Stelle: „Mich haben sie verlassen, den Quell des lebendigen Wassers“⁸. Auch der Herr Jesus selbst entflammt wie ein Feuer die Herzen seiner Zuhörer und erquickt sie gleich einem Quell. Denn er selbst versichert in seinem Evangelium, er sei deshalb gekommen, daß er Feuer auf die Erde sende⁹ und den Trank lebendigen Wassers den Durstenden reiche¹⁰.

107. Desgleichen fuhr zur Zeit des Elias Feuer herab, damals als er die heidnischen Propheten aufforderte, den Altar ohne Feuer anzuzünden. Und als jene es nicht zu tun vermochten, übergoß er seinerseits dreimal sein Opfer mit Wasser, und das Wasser ergoß sich rings um den Altar. Und er rief, und Feuer vom Herrn fiel vom Himmel und verzehrte das Brandopfer¹¹.

108. Dieses Opfer bist du. Erwäge still das Einzelne. Auf dich steigt das lohende Feuer des Heiligen Geistes herab, dich scheint es auszubrennen, wenn es deine Sünden verzehrt. So war denn auch das Opfer, das unter Moses verzehrt wurde, ein Sündopfer¹². Daher der Ausspruch des Moses, wie im Buch der Makkabäer geschrieben steht: „Weil das Sündopfer nicht gegessen wurde, ward es verzehrt“¹³. Dünkt es dich nicht wie ein Verzehrtwerden, wenn im Sakramente der Taufe der ganze äußere Mensch untergeht? Unser alter Mensch ist mit ans Kreuz geheftet, ruft der Apostel aus¹⁴. Da wird, wie der Väter Beispiele dich lehren, der Ägypter versenkt, und taucht, vom Heiligen Geist erneut, der Hebräer auf, der auch ungehinderten Fußes S. 256 durchs Rote Meer hindurchzog, wo die Väter „unter der Wolke und im Meere getauft wurden“¹⁵.

109. Ebenso starb bei der Sintflut zur Zeit Noës alles Fleisch; der Gerechte jedoch wurde mit seiner Nachkommenschaft gerettet¹⁶. Geht nicht auch der Mensch unter, wenn dieses Sterbliche vom Leben abgetan wird? Der äußere Mensch verfällt ja dem Untergang, der innere aber wird erneut¹⁷. Und nicht allein bei der Taufe, sondern auch bei der Buße geht der Lehre der Apostel zufolge das Fleisch zum Besten des Geistes unter, indem Paulus erklärt: „Ich habe wie anwesend über den, der so handelte, die Entscheidung getroffen, einen solchen dem Satan zum Untergang des Fleisches zu übergeben, damit der Geist gerettet werde am Tage unseres Herrn Jesus Christus“¹⁸.

110. Ob des wunderbaren Geheimnisses zog sich sichtlich unser Exkurs etwas in die Länge, indem uns daran lag, dasselbe, nachdem es geoffenbart ist, ins vollere Licht zu stellen. Ist es doch so voll des Sittlichguten, daß es geradezu voll des Göttlichen ist.

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Des Devoirs

XVIII. Nouvelle digression d'exégèse typologique.

L'assemblée du peuple, nous l'avons, la faveur du Seigneur notre Dieu, nous la reconnaissons, elle qu'obtint l'inter-cesseur en notre faveur dans sa passion. Je pense que nous ne pouvons pas non plus ne pas connaître ce feu alors que nous avons lu que le Seigneur Jésus baptise dans l'Esprit-Saint et le feu, comme Jean l'a dit dans l'Évangile . C'est à juste titre que le sacrifice était consumé puisqu'il était sacrifié pour le péché. Quant à ce feu, il fut la figure de l'Esprit-Saint qui devait descendre après l'Ascension du Seigneur et remettre les péchés de tous, lui qui, à la manière du feu, enflamme l'âme et l'esprit du fidèle. C'est pourquoi Jérémie dit après avoir reçu l'Esprit : « Et ce fut dans mon coeur comme un feu ardent qui portait la flamme dans mes os, et je fus disloqué de partout et je ne puis le supporter ». Mais aussi dans les Actes des Apôtres nous lisons que, lorsque l'Esprit fut tombé sur les apôtres et sur beaucoup qui attendaient les promesses du Seigneur, des langues furent dispersées comme du feu. Finalement, l'âme de chacun était échauffée à ce point que l'on croyait gorgés de vin, ceux qui avaient reçu le don de parler diverses langues .

Que signifie donc le fait que le feu devint de l'eau et que l'eau alluma du feu, si ce n'est que la grâce de l'Esprit brûle par le feu et purifie par l'eau nos péchés ? Le péché est lavé en effet et brûlé. C'est pourquoi aussi l'apôtre dit : « Ce qu'est l'oeuvre de chacun, le feu l'éprouvera » et ensuite : « Si l'oeuvre d'aucun brûle, il en subira la perte ; quant à lui, il sera sauvé, toutefois comme à travers le feu ».

Or nous avons établi cela à cette fin de prouver que les péchés sont brûlés par le feu. Il est donc acquis que ce feu est vraiment un feu sacré qui descendit alors sur le sacrifice, en figure de la rémission à venir des péchés.

Ainsi donc ce feu est caché au temps de la captivité, où règne la faute, mais au temps de la liberté il est produit au grand jour. Et bien que changé dans l'apparence de l'eau, il conserve cependant la nature du feu pour consumer le sacrifice. Et ne t'étonne pas en lisant que Dieu le Père a dit : « Je suis un feu qui consume » et ailleurs : « Ils m'ont abandonné, moi la source d'eau vive ». Lui aussi le Seigneur Jésus, comme un feu, enflamme les coeurs de ceux qui l'écoutent, et comme une source, les rafraîchit ; de fait, lui-même dans son Evangile dit qu'il est venu à cette fin d'apporter le feu sur la terre et de servir un breuvage d'eau vive à ceux qui ont soif.

Au temps d'Elie aussi, le feu descendit lorsqu'il défia les prophètes des païens, d'embraser l'autel sans y porter le feu. Après que ceux-ci n'avaient pu le faire, lui-même arrosa d'eau sa victime par trois fois, l'eau se répandait à l'entoure de l'autel, il éleva la voix, le feu du Seigneur tomba du ciel et consuma l'holocauste .

Tu es cette victime. Examine en silence chaque élément : c'est sur toi que descend la chaleur de l'Esprit-Saint, c'est toi qu'elle paraît brûler en consumant tes péchés. Car le sacrifice qui fut consumé au temps de Moïse, était un sacrifice pour le péché . C'est pourquoi Moïse dit, comme il est écrit dans le livre des Maccha-bées : pour la raison que ne fut pas mangé ce qui était sacrifice pour le péché, cela fut consumé. Lorsque dans le sacrement de baptême l'homme extérieur tout entier périt, ne te semble-t-il pas qu'il est consumé ? Notre vieil homme a été fixé à la croix , crie l'apôtre. Ici, comme te l'enseignent les préfigurations que sont les pères, l'Egyp-tien est englouti, mais l'Hébreu se relève, renouvelé par le Saint-Esprit, peuple hébreu qui a passé à pied, sans encombre, même à travers la mer Rouge où les pères furent baptisés sous la nuée et dans la mer.

Dans le déluge aussi, au temps de Noé, toute chair mourut ; le juste cependant fut sauvé avec sa descendan-ce. L'homme n'est-il pas consumé lorsque l'être mortel est détaché de la vie ? Car l'homme extérieur se corrompt, mais l'homme intérieur se renouvelle. Et ce n'est pas seulement dans le baptême, mais encore dans la pénitence que s'accomplit la perte de la chair au profit de l'esprit, comme nous l'enseigne l'autorité apostolique par ces mots de saint Paul : « J'ai jugé comme si j'étais présent celui qui a agi ainsi, décidant de livrer ce genre d'homme à Satan pour la perte de sa chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour de Notre Seigneur Jésus Christ.

Nous avons fait, semble-t-il, une bien longue digression pour admirer le mystère, en nous appliquant à découvrir plus pleinement l'enseignement révélé : celui-ci est plein de beauté morale jusqu'à ce point qu'il est plein de sens religieux.