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Von den Pflichten der Kirchendiener (BKV)
I. Kapitel
S. 11 Vom Sittlichguten: Nach dem Vorgang Davids (1) will Ambrosius aus priesterlichem Pflichtgefühl (2) und lehramtlichem Eifer (3), wenn auch im Bewußtsein mangelnder theologischer Vorbildung (4) an die Unterweisung seiner ‚Söhne‘ gehen.
1. Ich glaube nicht anmaßend zu erscheinen, wenn ich im Kreise meiner Söhne1 dem Herzenswunsch zu lehren stattgeben möchte. Spricht doch ein Lehrer der Demut selbst: „Kommt, Söhne, hört mich! Die Furcht des Herrn will ich euch lehren“2. Man mag hierin einen Ausdruck seiner ebenso demütigen wie zarten Gottesfurcht erblicken. Denn mit der Wendung ‚Furcht Gottes‘, die offenbar eine gemeinsame Pflicht aller ist, gab er das Losungswort für die Gottesfürchtigkeit aus. Doch da gerade die Furcht „der Anfang der Weisheit“3 und die Seligmacherin ist — denn „selig, die Gott fürchten“4 —, bezeichnete er sich deutlich auch als Lehrer der Weisheit und als Wegweiser zur Seligkeit.
2. Auf die Nachahmung seiner Gottesfürchtigkeit bedacht und zu einem Gnadenerweis nicht unberechtigt, wollen denn auch wir die Lehren, die der Geist der Weisheit jenem eingegossen hat, euch als unseren Söhnen mitteilen, wie sie uns durch ihn erschlossen wurden und durch Anschauung und Beispiel bekannt sind. S. 12 Können wir uns doch nunmehr der Pflicht des Lehrens, die uns das wider Willen aufgenötigte Priesteramt5 auferlegte, nicht entschlagen. „Gott hat ja die einen zu Aposteln, andere aber zu Propheten, andere hingegen zu Evangelisten, andere aber zu Hirten und Lehrern eingesetzt“6.
3. Nicht den Ruhm der Apostel maße ich mir an — wer dürfte dies denn außer den Jüngern, die der Sohn Gottes selbst hierzu erwählt hat? —, nicht der Propheten Gnadengabe, nicht die Gewalt der Evangelisten, nicht der Hirten Sorgfalt: nur jenen Fleiß und Eifer in Sachen der göttlichen Schrift verlange ich mir, welche der Apostel an letzter Stelle unter den Ämtern der Heiligen aufführte, und auch diesen nur, um aus dem eifrigen Lehren lernen zu können. Denn nur einen wahren Lehrer gibt es7: er allein brauchte nicht lernen, was er alle lehrte; Menschen aber müssen erst lernen, was sie lehren, und empfangen von ihm, was sie anderen überliefern sollen.
4. Doch nicht einmal das trifft bei mir zu. Man hat mich ja von Richterstuhl und Amtsbinde weg jählings ins Priesteramt entführt8. So fing ich an, euch zu lehren, was ich selbst nicht gelernt habe; so geschah es, daß ich eher zu lehren als zu lernen anhub. Lernen und lehren zugleich muß ich sonach, weil mir keine Zeit zum Lernen erübrigte.
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An seinen Sohn Markus richtet auch Cicero seine Abhandlung über die Pflichtenlehre. S. oben. ↩
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Ps. 33, 12 [Hebr. Ps. 34, 12]. ↩
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Ps. 110, 10 [Hebr. Ps. 111, 10]. Sprichw. 1, 7. ↩
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Ps. 127, 1; 111, 1 [Hebr. Ps. 128, 1; 112, 1]. ↩
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Vgl. Allg. Einl., Bd. I S. IX. ↩
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Eph. 4, 11. ↩
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Matth. 23, 8. 10. ↩
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Vgl. Allg. Einl., Bd. I S. VIII f. ↩
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Des Devoirs
I. Préambule : L'auteur se présente.
Je pense ne pas paraître prétentieux, en prenant parmi mes fils l'attitude d'enseigner, puisque le maître lui-même de l'humilité a dit : « Venez, mes fils, écoutez-moi ; je vous enseignerai la crainte du Seigneur. » Et l'on peut voir là l'humilité de sa modestie et sa grâce. En disant en effet : « la crainte du Seigneur », qui paraît être commune à tous, il a fourni la marque de sa modes-tie. Et cependant puisque cette crainte même est le début de la sagesse et l'artisan de la béatitude, car ceux qui craignent Dieu sont bienheureux, il a manifesté à l'évidence qu'il était un maître pour l'enseignement de la sagesse et un guide pour l'acquisition de la béatitude.
Quant à nous, donc, attentifs à imiter sa modestie, mais sans avoir la prétention de nous attribuer sa grâce, ce que l'Esprit de sagesse lui a infusé, ce qui à travers lui nous a été manifesté et nous a été découvert par sa vue et son exemple, nous vous le transmettons comme à nos enfants ; aussi bien ne pouvons-nous désormais esquiver le devoir d'enseigner, qu'à notre corps défen-dant nous a imposé la charge du sacerdoce : « Dieu en effet a donné à certains d'être apôtres, et à certains d'être prophètes, à d'autres d'être prédicateurs de l'Évangile et à d'autres d'être pasteurs et docteurs. » Je ne revendique donc pas pour moi la gloire des apôtres qui en effet le ferait, sinon ceux que le Fils de Dieu en personne a choisis ? Je ne revendique pas le charisme des prophètes, la puissance des prédica-teurs de l'Évangile, la vigilance des pasteurs ; mais je souhaite seulement d'obtenir l'application attentive aux divines Écritures, que l'apôtre a placée en dernier lieu parmi les devoirs des saints ; et celle-là même je la souhaite afin de pouvoir apprendre, par souci d'ensei-gner. Unique est en effet le vrai maître , celui qui, seul, n'a pas appris ce qu'il devait enseigner à tous, tandis que les hommes apprennent d'abord ce qu'ils doivent enseigner, et reçoivent de lui ce qu'ils doivent trans-mettre aux autres.
Or cette chance même ne m'a pas été donnée. Pour moi en effet, arraché aux magistratures et aux insignes de la fonction publique en vue du sacerdoce, je me suis mis à vous enseigner ce que moi-même je n'ai pas appris. Et ainsi il m'est arrivé de commencer à enseigner avant que d'apprendre. Il me faut donc en même temps appren-dre et enseigner puisque je n'ai pas eu le loisir d'appren-dre auparavant .