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Über die Mysterien (BKV)
48.
[Forts. v. S. 297 ] Erwäge jetzt, ob das Brot der Engel, oder aber das Fleisch Christi, der Leib des Lebens, vorzüglicher ist! Jenes Manna stammte vom Himmel, dieser (Leib) thront über dem Himmel; jenes war nur Himmelssubstanz, das ist der Leib des Herrn der Himmel; jenes war im Fall seiner Aufbewahrung bis zum folgenden Tage der Gefahr der Verwesung ausgesetzt, diesem ist alle Verwesung fremd: wird doch, wer immer es frommen Sinnes genießt, die Verwesung nicht kosten können; jenen strömte Wasser vom Felsen1, dir aus Christus; jene tränkte das Wasser für eine Stunde, dich läutert das Blut auf ewig; der Jude trinkt und durstet, du wirst nicht dursten können, wenn du trinkst; jenes Brot endlich war nur der Schatten, dieses ist die Wahrheit.
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Exod. 17, 6. ↩
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Des Mystères
48.
Examine maintenant ce qui est supérieur, le pain des anges ou la chair du Christ, qui est certes le corps qui donne la vie. Cette manne-là était du ciel, celle-ci au-dessus du ciel ; celle-là appartenait au ciel, celle-ci au maître du ciel ; celle-là était sujette à la corrup-tion si on la gardait jusqu'au lendemain, celle-ci est étran-gère à toute corruption : quiconque en goûte avec res-pect ne peut éprouver la corruption. Pour ceux-là l'eau coula du rocher, pour toi le sang coule du Christ. L'eau les désaltéra pour un moment, toi le sang te lave à jamais. Le Juif boit et a soif. Toi, une fois que tu auras bu, tu ne pourras plus avoir soif. Cela se passait en figure, ceci en vérité.