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Works Tertullian (160-220) Adversus Valentinianos

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Adversus Valentinianos

23

[1] singularium autem potestatum arces his finibus collocant: in summis summitatibus praesidet tricenarius Pleroma Horo signante lineam extremam; inferius illum metatur medietatem Achamoth filium calcans; subest enim Demiurgus in hebdomade sua; [2] magis diabolus in isto nobiscum convenit mundo coelementato et concorporificato, ut supra editum est, ex Sophiae utilissimis casibus, qua nec aerem haberet, reciprocandi spiritus spatium, teneram omnium corporum vestem, colorum omnium iudicem, organum temporum, si non et istum Sophiae maestitia colasset — sicut animalia metus, sicut conversio eius ipsum Demiurgum. [3] his omnibus elementis atque corporibus ignis inflabellatus est. cuius originaiem Sophiae passionem quia nondum ediderunt ego argumentabor motiunculis eius excussam; credas enim illam in tantis vexationibus etiam febricitasse.

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Contre les Valentiniens

XXIII.

Voici dans quelles limites ils placent comme la citadelle de chacune de ces puissances. Dans les hauteurs les plus élevées siège le Plérôme en trente personnes, dont Horus garde la ligne la plus reculée. Au-dessous de lui, Achamolh occupe l'espace intermédiaire, foulant aux pieds son fils. Car au-dessous d'elle réside dans son septénaire le Démiurgue, ou plutôt le diable, habitant de ce monde qui lui est commun avec nous, et dont chaque élément, chaque corps, ainsi que nous l'avons dit plus haut, est formé des fécondes infortunes de Sophia; de sorte que l'Esprit n'aurait jamais eu un espace pour aspirer et expirer l'air, ce vêtement léger de tous les corps, ce révélateur de toutes les couleurs, cet instrument qui mesure les temps, si la tristesse de Sophia n'en avait produit les légères molécules, de même que sa frayeur a créé les animaux, et sa conversion, le Démiurgue lui-même. A tous ces éléments, à tous ces corps fut soufflé le feu. Comme ils n'ont pas encore expliqué la passion originelle de leur Sophia, je penche à croire jusque là que le feu jaillit de ses mouvements fébriles. Car, qu'elle ait eu la fièvre dans ces violentes tortures, on le croira volontiers.

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Contre les Valentiniens
Gegen die Valentinianer. (BKV) Compare

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