XXXIII.
Après cette comédie merveilleuse, je produirai, en forme de symphonie dernière, quelques points que j'ai préféré ajourner jusqu'à ce moment, de peur de troubler l'ordre du récit ou de dissiper l'attention du lecteur par l'introduction de ces détails, sur lesquels d'ailleurs ne s'accordent pas les réformateurs de Ptolémée. En effet, il est sorti de son école « des disciples qui ont été plus que le maître; » ils ont assigné à Bythos deux épouses, la Pensée et la Volonté. La Pensée ne lui suffisait pas réellement, parce qu'il n'aurait rien pu produire avec elle seule, tandis qu'avec deux la procréation était des plus faciles. Le premier fruit de cet accouplement fut Monogène et la Vérité; la Vérité, être femelle à l'image de la Pensée; Monogène, être mâle à l'image de la Volonté. La Volonté, en effet, en vertu de sa force qui réalise les conceptions de la Pensée, est mise en possession du sexe masculin.