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On the Flesh of Christ
Chapter X.--Another Class of Heretics Refuted. They Alleged that Christ's Flesh Was of a Finer Texture, Animalis, Composed of Soul.
I now turn to another class, who are equally wise in their own conceit. They affirm that the flesh of Christ is composed of soul, 1 that His soul became flesh, so that His flesh is soul; and as His flesh is of soul, so is His soul of flesh. But here, again, I must have some reasons. If, in order to save the soul, Christ took a soul within Himself, because it could not be saved except by Him having it within Himself, I see no reason why, in clothing Himself with flesh, He should have made that flesh one of soul, 2 as if He could not have saved the soul in any other way than by making flesh of it. For while He saves our souls, which are not only not of flesh, 3 but are even distinct from flesh, how much more able was He to secure salvation to that soul which He took Himself, when it was also not of flesh? Again, since they assume it as a main tenet, 4 that Christ came forth not to deliver the flesh, but only our soul, how absurd it is, in the first place, that, meaning to save only the soul, He yet made it into just that sort of bodily substance which He had no intention of saving! And, secondly, if He had undertaken to deliver our souls by means of that which He carried, He ought, in that soul which He carried to have carried our soul, one (that is) of the same condition as ours; and whatever is the condition of our soul in its secret nature, it is certainly not one of flesh. However, it was not our soul which He saved, if His own was of flesh; for ours is not of flesh. Now, if He did not save our soul on the ground, that it was a soul of flesh which He saved, He is nothing to us, because He has not saved our soul. Nor indeed did it need salvation, for it was not our soul really, since it was, on the supposition, 5 a soul of flesh. But yet it is evident that it has been saved. Of flesh, therefore, it was not composed, and it was ours; for it was our soul that was saved, since that was in peril of damnation. We therefore now conclude that as in Christ the soul was not of flesh, so neither could His flesh have possibly been composed of soul.
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De la chair de Jesus-Christ
X.
J'arrive maintenant à d'autres hommes, également sages à leurs propres yeux, qui affirment que la chair du |409 Christ avait la nature de l'âme. L'âme est devenue chair, disent-ils, donc la chair est âme aussi. De même que sa chair était toute âme, de même son âme était toute chair. Mais ici encore, je demande des raisons. Si le Christ a pris une âme afin d'opérer en lui-même le salut de l'âme, parce qu'elle ne pouvait être sauvée que par lui, puisqu'elle était en lui, je ne vois pas pourquoi, en s'incarnant, il apurait voulu que sa chair eût la nature de l'âme, comme s'il n'avait pu sauver cette âme qu'en la faisan! chair. Puisqu'il sauve nos ames, qui non-seulement ne sont pas chair, mais sont même distinctes de la chair, à combien plus forte raison a-t-il pu sauver celle qu'il avait prise, sans même qu'elle lut chair! De même, puisque, selon eux, le Christ n'est pas venu pour délivrer la chair, mais l'âme uniquement, quelle absurdité d'abord que, venant délivrer l'âme elle seule, il la fil d'une nature semblable au corps qu'il ne devait pas délivrer! En second lieu, s'il avait eu dessein de délivrer nos ames, par celle qu'il a prise, il devait prendre la nôtre, c'est-à-dire donner à l'âme qu'il prenait la forme de notre âme, quelque forme qu'ail notre âme dans sa nature invisible, hors la forme de la chair toutefois. D'ailleurs, il n'a pas délivré notre âme, s'il a eu nue âme de chair; car la noire n'est pas de chair. Or, s'il n'a pas délivré notre âme, par la raison qu'il n'a délivré qu'une âme de chair, qu'avons-nous de commun avec lui, puisque ce n'est pas la nôtre qu'il a délivrée? Il y a mieux. Une âme qui n'était pas la nôtre, attendu qu'elle était de chair, n'avait pas besoin d'être délivrée; car, si elle n'était pas la noire, je veux dire, si elle n'était point sans chair, quels risques courait-elle pour son salut? Mais elle a été délivrée, le fait est certain. Donc elle ne fut point de chair. Donc celle qui a été délivrée était la noire, s'il a délivré celle qui était en péril. J'en conclus que si l'âme n'a pas été de chair dans le Christ, su chair n'a pas eu davantage la nature de l'âme.