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Über den Leib Christi. (BKV)
11. Cap. Desgleichen, wenn sie behaupten, der Leib Christi sei psychischer Beschaffenheit gewesen, damit den Menschen ihre eigene Seele bekannt würde. Die Körperlichkeit der Seele.
Ich greife nun ein anderes von ihren Argumenten an und prüfe, warum denn Christus, wenn er einen psychischen Leib annahm, eine fleischerne Seele gehabt haben soll?
Gott habe, geben sie vor, gewünscht, den Menschen die Seele sichtbar darzustellen dadurch, dass er sie körperlich machte, sie, die früher unsichtbar gewesen war und von Natur aus, durch diese gegenwärtige Fleischeshülle gehindert, nichts sah, nicht einmal sich selbst, so dass sogar die Streitfrage entstehen konnte, ob die Seele geboren werde oder nicht. Somit sei die Seele bei Christus ein Körper geworden, damit wir sie, wenn sie geboren würde, wenn sie stürbe und, was noch mehr sagen will, wenn sie auferstände, wahrnehmen könnten.
Was soll das nun wohl heissen, die Seele wird sich selbst oder uns vermittelst des Fleisches gezeigt, sie, die eben wegen des Fleisches nicht gesehen werden kann? Sie wird also, um enthüllt zu werden, dasselbe wie das, dem sie eben unbekannt war, nämlich Fleisch. Mithin legt sie sich Finsternisse an, um leuchten zu können. Hiergegen möchten wir zuerst genau darüber handeln, ob die Seele überhaupt in dieser Weise geoffenbart werden musste, sodann, ob sie in früherer Zeit für gänzlich unsichtbar, sozusagen als unkörperlich oder mit einer gewissen Art ihr eigentümlicher Körperlichkeit versehen, ausgegeben wird.
Und da wird sie doch, obwohl sie unsichtbar sein soll, als etwas Körperliches hingestellt, welches die Eigenschaft hat, unsichtbar zu sein. — Wie kann das, was nichts Unsichtbares an sich hat, unsichtbar genannt werden? Sie kann aber nicht einmal existieren, ausser wenn sie das hat, wodurch sie existiert. Da sie existiert, so muss sie das haben, wodurch sie subsistiert. Wenn sie das hat, wodurch sie subsistiert, so ist das eben ihre Körperlichkeit.
Alles, was existiert, ist körperlich in seiner besondern Art. Nichts ist unkörperlich, ausser was gar nicht existiert. Da die Seele also einen unsichtbaren Körper hat, so hätte der, welcher es unternahm, sie sichtbar zu machen, in jedem Falle besser gethan, an ihr das sichtbar zu machen, was als unsichtbar galt, weil sich für Gott auch in dieser Sache weder Lüge noch Schwäche schickt. Lüge wäre es aber, wenn er die Seele als etwas anderes dargestellt hat, als was sie ist —Schwäche, wenn er ihre eigentliche Beschaffenheit zu enthüllen nicht imstande war. Niemand, der uns einen Menschen sehen lassen will, setzt ihm erst einen Helm oder eine Maske auf. Das wäre mit der Seele geschehen, wenn sie, in Fleisch verwandelt, sich ein fremdes Antlitz aufgesetzt hätte.
S. 398 Auch wenn die Seele für unkörperlich gehalten wird, in der Art, dass sie nur in einer gewissen verborgenen Kraft des Denkens bestehe, dass aber das, was die Seele auch immer sein mag, kein Körper sei, so war es Gott ebensowenig unmöglich, ja, es stimmte sogar besser zu seinem Ratschlusse, sie in einer ganz neuen Art von Leiblichkeit, nicht in der gewöhnlichen, allgemeinen und schon anderweit bekannten, vorzuführen. Alsdann würde er sich nicht ohne Ursache gerühmt haben, die Seele aus einer unsichtbaren zu einer sichtbaren gemacht zu haben, nämlich zu einer solchen, die zu diesen Fragen Anlass gibt, indem ihr der menschliche Leib vorenthalten blieb. Allein Christus konnte nun einmal für Menschen nicht sichtbar sein, ausser als Mensch. Gib also Christo seine Ehrlichkeit zurück: Wenn er als Mensch einhergehen wollte, so trug er auch eine Seele von menschlicher Beschaffenheit zur Schau und machte sie nicht zu einer fleischernen, sondern bekleidete sie mit dem Fleische.
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De la chair de Jesus-Christ
XI.
Abordant un autre de leurs arguments, nous leur |410 demandons pourquoi le Christ, en prenant une chair qui eût la nature de l'âme, aurait voulu paraître avec une. âme qui eût la nature de la chair. Dieu, disent-ils, affecta de rendre l'âme visible aux yeux des hommes, en la faisant corps, d'invisible qu'elle était auparavant. De sa nature elle ne voyait rien, elle ne se voyait pas elle-même, par l'obstacle de la chair, tellement que l'on mil en question si elle était née ou non, si elle était mortelle ou non. Voilà pourquoi, ajoutent-ils, l'âme est devenue corps dans le Christ, afin qu'il nous fût permis de la voir naître, mourir, et, qui plus est, ressusciter.
Mais comment admettre que l'âme se montrât à elle-même ou à nous, par le moyen de la chair, lorsque la chair ne pouvant donner connaissance de l'âme, est au contraire la production de la chose à laquelle l'âme était inconnue, c'est-à-dire la chair, qui est manifestée par ce moyen. Assurément, c'eût été recevoir des ténèbres, afin de pouvoir briller. Enfin, examinons encore préalablement si l'âme a dû être manifestée de cette manière. Nos adversaires en font-ils une substance absolument invisible autrefois? Dans ce cas, était-elle invisible par sou incorporelle, ou bien comme ayant un corps qui lui fût particulier? Toutefois, en la déclarant invisible, ils ne laissent pas de l'établir corporelle, ayant en soi ce qui est invisible. Car, à quel titre l'appeler invisible, si elle n'a rien d'invisible? Mais, d'ailleurs, elle ne peut pas même exister à moins d'avoir ce qui la fait exister. Si elle existe, il faut qu'elle ait nécessairement la chose par laquelle elle existe. Si elle a la chose par laquelle elle existe, cette chose n'est rien moins que son corps. Tout ce qui existe est un corps de son espèce particulière: rien d'incorporel que ce qui n'existe pas. Or, l'âme ayant un corps invisible, celui qui s'était proposé de la rendre visible eût fait plus convenablement de rendre visible ce qui était réputé invisible: par là, il n'y aurait eu ni mensonge ni faiblesse. Voilà que Dieu recourt au mensonge, s'il fait paraître l'âme autre |411 chose qu'elle n'est; il est convaincu de faiblesse, s'il n'a pu la faire paraître ce qu'elle était. Personne ayant dessein de montrer un homme, ne le couvre d'un casque ou d'un masque. C'est cependant ce qui est arrivé à l'âme, s'il est vrai que, convertie en chair, elle a revêtu une figure étrangère. Mais si l'on estime l'âme incorporelle, en sorte que par une puissance mystérieuse de la raison, l'âme existe sans que tout ce qui est âme soit corps, dans ce cas, il n'était pas impossible à Dieu, il était même plus convenable à ses desseins de la manifester dans un corps d'espèce nouvelle, plutôt que dans une substance commune à tous, et dont nous avons une notion différente1, de peur qu'on ne l'accusât d'avoir rendu sans motif l'âme visible, d'invisible qu'elle était, donnant ainsi lieu à toutes les questions où l'on soutient que l'âme participe de la nature de la chair. Le Christ assurément ne pouvait que passer pour un homme parmi les hommes. Rends donc au Christ la foi qui lui appartient. Puisqu'il a voulu se montrer homme, il a pris également une âme de condition humaine, qu'il a revêtue d'un corps de chair au lieu de lui donner la nature de la chair.
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Ou bien, déjà connue. ↩