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Œuvres Tertullien (160-220) De carne Christi

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Über den Leib Christi. (BKV)

14. Cap. Christus hat nicht die Natur der Engel angenommen.

Christus habe, behaupten sie, die Natur eines Engels an sich gehabt. — In welcher Weise? In derselben, wie die menschliche. Folglich ist auch die Ursache dieselbe.1 Dass Christus sich mit der menschlichen Natur bekleidete, dafür war das Heil des Menschen der Beweggrund; es sollte nämlich wiederhergestellt werden, was zu Grunde gegangen war. Der Mensch war zu Grunde gegangen, der Mensch musste wiederhergestellt werden. Dass Christus Engelnatur angenommen habe, dafür ist eine gleiche Ursache nicht vorhanden. Denn wenn auch das Wort: „ins Feuer, das dem Teufel und seinen Engeln bereitet ist“,2 als Verdammung der Engel gilt, so ist ihnen doch niemals eine Wiederherstellung verheissen worden. Zur Erlösung der Engel hat Christus keinen Auftrag vom Vater erhalten. Was der Vater weder versprochen noch befohlen hat, das konnte Christus auch nicht vollbringen.

Zu welchem Zwecke also hat er sich nun auch eine Engelnatur beigelegt, wenn es nicht der war, einen tüchtigen Gehilfen zu haben, mit dem er das Heil der Menschen wirken könnte? Der Gottessohn war für sich allein nicht geeignet, den Menschen zu befreien, der von der Schlange ganz allein war zum Falle gebracht worden? Also haben wir schon nicht mehr bloss einen Gott und einen Heilsbringer, wenn es zwei Bewirker der Erlösung gibt, wovon natürlich der eine des andern bedarf. Oder geschah es, damit er vermittelst des Engels die Menschen erlöse? Warum stieg er denn also zur Vollbringung eines Werkes herab, das er durch den Engel erledigen wollte? Vollbringt er es durch den Engel, was thut denn er selber? Vollbringt er es, was thut denn der Engel?

Zwar erhielt er den Namen: Engel des grossen Ratschlusses;3 dies bedeutet aber Bote und ist Bezeichnung eines Amtes, nicht des Wesens. Der grosse Ratschluss war nämlich der des Vaters in betreff der Erlösung des Menschen; den sollte er der Welt ankündigen. Doch ist er darum nicht in der Weise als ein Engel anzusehen, wie Gabriel oder Michael. Zwar schickte der Herr des Weinberges auch seinen Sohn zu den Bebauern desselben so gut wie seine Knechte, um von den Früchten zu verlangen. Aber der Sohn wurde deshalb nicht für einen Knecht gehalten, weil er im Dienste den Knechten nachfolgte.

S. 402 Eher würde ich allenfalls noch sagen, der Sohn Gottes sei ein Engel, d. i. ein Bote des Vaters, als im Sohne wohne ein Engel. Allein da bezüglich des Sohnes selbst der Ausspruch gethan worden ist: „Du hast ihn ein wenig unter die Engel erniedrigt“,4 so frage ich: Wie kann man sich einbilden, er habe einen Engel in sich aufgenommen, da ja seine Erniedrigung unter die Engel gerade darin besteht, dass er Mensch wird, weil Leib und Seele und Menschensohn? Insofern er dagegen Geist Gottes und die Kraft des Allerhöchsten, also Gott und Gottes Sohn ist, kann er gar nicht unter die Engel erniedrigt werden. So sehr er also, da er die Menschennatur an sich trägt, unter die Engel erniedrigt worden ist, umsoweniger wäre er es, wenn er Engelnatur an sich trüge.

Das dürfte ungefähr mit der Meinung des Hebion übereinstimmen, der Jesum einen blossen Menschen sein und nur aus dem Samen Davids stammen und nicht Gottes Sohn sein lässt. In der erstern Beziehung soll er allerdings ausgezeichneter als die Propheten gewesen sein, so dass er behauptet, es habe ein Engel in ihm gewohnt, wie in Zacharias. Nun hat sich aber Christus leider des Ausdrucks niemals bedient: „Der Engel, der in mir redete, sprach zu mir“,5 auch nicht einmal die alltägliche Redeweise der Propheten angewendet: „So spricht der Herr.“ Er war nämlich der Herr selber, der persönlich in eigener Autorität redete: „Ich aber sage Euch.“ Wozu noch mehr Worte? Man höre in bezug hierauf den Isaias, welcher ausruft: „Nicht etwa ein Engel und ein Gesandter hat sie erlöst, sondern der Herr selbst.“6


  1. Öhler scheint mir hier die Sätze nicht richtig abzuteilen. ↩

  2. Matth, 25, 41. ↩

  3. Is. 9, 6. Freilich steht dies nur in der Septuaginta. ↩

  4. Ps. 8, 6 Hebr. ↩

  5. Zach. 1, 14. ↩

  6. Is. 63, 9, bloss dem Sinne nach citiert. ↩

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De la chair de Jesus-Christ

XIV.

Mais le Christ, nous disent-ils, a revêtu la nature angélique. ---- Pour quel motif? ---- Pour le même motif qu'il a eu de se faire homme. ----Il faut donc que pour se faire ange le Christ ait eu le même motif que pour se faire homme. Ce motif, c'était le salut de l'homme: il venait rétablir ce qui avait péri. C'était l'homme qui avait péri; c'était l'homme qu'il fallait réhabiliter. Mais aucun motif semblable n'obligeait le Christ à revêtir la nature angélique. Il est bien vrai que les auges se sont perdus aussi, et « que des flammes sont préparées pour Satan et ses anges; » mais aucun rétablissement ne leur est promis. Jésus-Christ n'a reçu de son Père aucun ordre qui concernât le salut des anges. Ce que le Père n'a ni promis ni ordonné, le Christ n'a pu l'exécuter. Pourquoi donc aurait-il pris la nature angélique? Est-ce afin d'avoir un puissant auxiliaire qui l'aidât à opérer le salut du genre humain? En effet, le Fils de Dieu ne suffisait pas lui seul à délivrer l'homme, qui avait été renversé par un seul et unique serpent! Il suit de là que nous n'avons plus un seul Dieu ni un seul Sauveur, si notre salut est l'œuvre de deux artisans dont l'un avait besoin de l'autre. Etait-ce pour délivrer l'homme par le ministère de l'ange? Alors à quoi bon descendre pour une œuvre qu'il devait exécuter par l'ange? S'il doit l'accomplir par l'entremise de l'ange, que vient-il faire en personne? s'il doit l'accomplir par lui-même, qu'a-t-il à faire de l'ange?

Saris doute, il a été nommé « l'ange du grand conseil, » c'est-à-dire l'ambassadeur de Dieu; mais c'est un titre qui désigne ses fonctions et non sa nature. Car il devait annoncer au monde l'incompréhensible dessein du Père sur la réhabilitation de l'homme. Il ne faut donc pas voir eu |416 lui un ange au même titre que Gabriel et Michel. « Le maître de la vigne envoie aussi bien son fils à ceux qui la cultivent, que ses serviteurs pour leur demander compte des fruits. » Toutefois, le fils ne passera pas pour un simple serviteur, parce qu'il a rempli les fonctions d'un serviteur. Je dirai donc, s'il y a lieu, que le Fils est l'ange, c'est-à-dire l'envoyé du Père, plutôt que de voir un ange dans la personne du Fils. Mais, puisqu'il a été dit du Fils lui-même: « Vous l'avez abaissé pour un moment au-dessous des anges, » comment paraîtra-t-il avoir revêtu la nature angélique, lui, ainsi abaissé au-dessous de l'ange? Cet abaissement ne peut se concevoir qu'en ce qu'il est homme, par sa chair, par son âme, par sa qualité de fils de l'homme. Mais en tant « qu'Esprit de Dieu, et vertu du Très-Haut, » il ne peut être estimé inférieur aux anges, puisque par là il est Dieu et Fils de Dieu. Ainsi, plus dans sa forme humaine il est abaissé au-dessous de l'ange, moins il lui est inférieur sous cette prétendue forme angélique. Cette opinion peut convenir à Ebion, qui fait de Jésus-Christ un homme ordinaire, né du sang de David, c'est-à-dire un homme qui n'est pas fils de Dieu, mais uniquement supérieur aux prophètes sur quelque point; de sorte que l'auge résidait en lui à peu près comme dans un Zacharie. Il y a une différence, toutefois; jamais le Christ n'a tenu ce langage: « Et l'ange qui parlait en moi, m'a dit; » jamais non plus il ne répète ce mot si familier à tous les prophètes: « Voici ce que dit le Seigneur. » C'est qu'il était le Seigneur lui-même, présent au milieu des hommes, et parlant de sa propre autorité: « Et moi, je vous le déclare. » Que faut-il encore? Ecoute Isaïe s'écriant: « Ce n'est point un ange, ni un envoyé, mais le Seigneur lui-même qui les sauvera. »

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