XXV.
Mais nous avons suffisamment traité de la matière présente. Il nous semble que nous avons démontré que dans le Christ la chair est née de la Vierge, et semblable à la nôtre. Cette discussion unique eût pu suffire, sans le conflit des différentes opinions qui se sont |433 élevées à ce sujet, et qu'il a fallu combattre par surcroît dans leurs arguments et dans les textes dont elles abusent. Par ce traité, nous avons donc montré d'avance contre tous quelle a été la chair du Christ, d'où elle a été tirée, et ce qu'elle n'a pas été. Maintenant, il s'agit de défendre, dans un autre opuscule, la résurrection de la chair, comme une conséquence de cette démonstration préliminaire, et une vérité dont j'ai établi les fondements, en faisant voir ce qui a ressuscité en Jésus-Christ.