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Werke Tertullian (160-220) Scorpiace

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Le scorpiâque, antidote contre la morsure des scorpions

XIV.

Il est bien vrai qu'il écrit aux Romains: « Que toute ame soit soumise aux puissances supérieures; car il n'y a point de puissance qui ne soit de Dieu. Ce n'est pas en vain qu'elle porte le glaive. Le prince est le ministre de Dieu, mais pour exécuter sa vengeance, ajoute-t-il, en punissant celui qui fait le mal. » En effet, il avait dit plus haut: « On n'a rien à craindre du prince en faisant le bien, mais en faisant le mal. Voulez-vous donc n'avoir point à craindre la puissance, faites le bien et vous en recevrez des louanges. Le prince est le ministre de Dieu pour votre bien; que si vous faites le mal, vous avez raison de craindre. » Conséquemment, ce n'est pas pour te fournir l'occasion d'échapper au martyre qu'il te recommande la soumission aux puissances, mais pour t'exhorter à bien vivre, parce que les puissances sont les auxiliaires de la justice, et les ministres du jugement divin, qui s'exerce d'avance ici-bas sur les criminels. Ensuite il détermine la nature et les limites de cette soumission: « Rendez à chacun ce qui lui est dû, le tribut à qui vous devez le tribut, les impôts à qui vous devez les impôts, » c'est-à-dire: « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu; » mais l'homme n'appartient qu'à Dieu. Pierre avait dit également: «Tu honoreras le roi. » Mais de quelle manière l'entend-il? Quand le monarque reste sur son domaine, quand il ne prétend pas aux honneurs divins. Nous aimons aussi notre père et notre mère, pourvu cependant qu'ils ne soient pas mis en parallèle avec Dieu. Au reste, il n'est pas permis de chérir son ame elle-même plus que Dieu.

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Scorpiace

XIV.

[1] Plane monet Romanos omnibus potestatibus subici, quia non sit potestas nisi a deo, et quia non sine causa gladium gestet, et quia ministerium sit dei, sed et ultrix, inquit, in iram ei qui malum fecerit. Nam et praemiserat: Principes enim non sunt timori boni operis, sed mali. Vis autem non timere potestatem, fac bonum, et laudem ab ea referes. Dei ergo ministra est tibi in bonum. Si uero malum facias, time. [2] Ita non in occasione frustrandi martyrii iubet te subici potestatibus, sed in prouocatione bene uiuendi, etiam sub illaram respectu, quasi adiutricum iustitiae, quasi ministrarum diuini iudicii hic etiam de nocentibus praeiudicantis. Dehinc et exequitur, quomodo uelit te subici potestatibus, reddite, iubens, cui tributum, tributum, cui uectigal, uectigal, id est quae sunt Caesaris Caesari, et quae dei deo; solius autem dei homo. [3] Condixerat scilicet Petrus regem quidem honorandum, ut tamen tunc rex honoretur, cum suis rebus insistit, cum a diuinis honoribus longe est; quia et pater et mater diligentur cum deo, non conparabuntur. Ceterum super deum diligere nec animam licebit.

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