3.
J’ai presque affirmé comme certain que le larron, à qui il a été dit: « Aujourd’hui vous serez avec moi dans le paradis 1, » n’avait pas été baptisé visiblement 2; tandis que cela est incertain et qu’on doit plutôt croire qu’il a été baptisé, ainsi que je l’ai établi ailleurs moi-même. De même, ce que j’ai dit dans le cinquième livre, que là où sont mentionnées les mères, dans les généalogies évangéliques, elles ne le sont qu’avec les pères 3, cela est vrai, mais n’a pas de rapport avec la question que je traitais. Il s’agissait de ceux qui épousaient les femmes de leurs frères ou de leurs parents, lesquels étaient morts sans enfants, et cette observation était faite au sujet des deux pères de Joseph, dont saint Matthieu nomme l’un et saint Luc l’autre. J’ai discuté à fond cette question dans la révision de mon ouvrage contre Faustus le manichéen.
Cet ouvrage commence ainsi: « Lorsque nous parcourons les saintes Ecritures, que nous nommons Canoniques. »