CHAPITRE LX.
CONTRE LE MENSONGE. — UN LIVRE.
J’écrivis aussi alors un livre Contre le Mensonge; ce qui m’y détermina, c’est que plusieurs catholiques crurent devoir feindre d’être Priscillianistes, afin de découvrir le mystère dans lequel s’enveloppaient ces hérétiques qui, pour cacher leur hérésie, croient qu’il leur est (360) permis non-seulement de la nier et de mentir, mais même de se parjurer.
J’ai composé ce livre pour condamner cette conduite. Il commence ainsi: « Vous m’avez « envoyé beaucoup à lire. »
