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Bekenntnisse
2. Gott, zu dem ich rufe, ist in mir und ich in ihm.
Doch wie soll ich meinen Gott anrufen, meinen Gott und meinen Herrn? Sicherlich werde ich ihn in mich rufen, wenn ich ihn anrufe. Und wo gibt es eine Stätte in mir, wohin mein Gott zu mir kommen soll? Wohin Gott kommen soll, Gott, der geschaffen hat Himmel und Erde? So gibt es denn wirklich, Herr mein Gott, etwas in mir, was dich fassen könnte? Aber fassen dich denn Himmel und Erde, die du zusammen mit mir geschaffen hast? Oder muß, weil nichts Bestehendes, ohne dich gedacht werden kann, dieses notwendigerweise dich fassen? Weil nun auch ich dazu gehöre, warum bitte ich dich, zu mir zu kommen, da ich doch nicht bestände, wenn du nicht in mir wärest? Denn noch bin ich nicht in der Unterwelt, und doch bist du ja auch dort! „Stiege ich auch hinab zur Unterwelt, so bist du dort“1. So wäre ich also nicht, mein Gott, ich wäre überhaupt nicht, wärest du nicht in mir. Oder richtiger: ich wäre nicht, wäre ich nicht in dir, „aus dem, durch den, in dem alles ist“2. Gewiss, auch so, o Herr! Wohin aber soll ich dich rufen, da ich in dir bin? Oder woher solltest du in mich kommen? Denn wohin soll ich außerhalb von Himmel und Erde mich begeben, daß von dort mein Gott in mich komme, der da gesagt hat: „Himmel und Erde erfülle ich“3?
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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE II. DIEU EST EN L’HOMME; L’HOMME EST EN DIEU.
2. Et comment invoquerai-je mon Dieu, mon Dieu et Seigneur? car l’invoquer, c’est l’appeler en moi. Et quelle place est en moi, pour qu’en moi vienne mon Dieu? pour que Dieu vienne en moi, Dieu qui a fait le ciel et la terre? Quoi! Seigneur mon Dieu, est-il en moi de quoi vous contenir? Mais le ciel et la terre que vous avez faits, et dans qui vous m’avez fait, vous contiennent-ils?
Or, de ce que sans vous rien ne serait, suit-il que tout ce qui est, vous contienne? Donc, puisque je suis, comment vous demandais-je de venir en moi, qui ne puis être sans que vous soyez en moi? et pourtant je ne suis point aux lieux profonds, et vous y êtes; « car si je descends en enfer je vous y trouve (Ps CXXXVIII,8). » Je ne serais donc point, mon Dieu, je ne serais point du tout si vous n’étiez en moi. Que dis-je? je ne serais point si je n’étais en vous, « de qui, par qui et en qui toutes choses sont (Rom. XI, 36.» (363) Il est ainsi, Seigneur, il est ainsi. Où donc vous appelé-je, puisque je suis en vous? D’où viendrez-vous en moi? car où me retirer hors du ciel et de la terre, pour que de là vienne en moi mon Dieu qui a dit: « C’est moi qui « remplis le ciel et la terre (Jérém. XXIII, 24)? »