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Bekenntnisse
5. Er fleht um die Liebe Gottes und um Verzeihung der Sünden.
Wer wird mir nun geben, daß ich Ruhe finde in dir? Wer wird mir geben, daß du einziehest in mein Herz und es berauschest, auf daß ich mein Elend vergesse und dich, mein einzig Gut, umfasse? Was bist du mir? Erbarme dich meiner, damit ich davon reden kann! Was bin ich dir aber selbst, dass du von mir geliebt zu werden verlangst und, wenn ich es unterlasse, mir zürnst und mit unendlichen Qualen drohst? Ist das nicht allein schon große Pein, dich nicht zu lieben? Wehe mir! Sage mir doch bei deiner Barmherzigkeit, Herr mein Gott, was du mir bist! „Sage meiner Seele: Ich bin dein Heil!“1 Sprich vernehmlich zu mir! Siehe, o Herr, die Ohren meines Herzens sind vor dir; öffne sie und sprich zu meiner Seele: "Dein Heil bin ich". Nacheilen will ich diesem Wort und so dich erfassen. Verhülle nicht vor mir dein Angesicht. Sterben will ich, um nicht zu sterben, sondern es zu schauen.
Zu enge ist das Haus meiner Seele, daß du drin Einkehr halten könntest; so erweitere du es! Baufällig ist es; stelle du es wieder her. Manche schadhafte Stellen daran werden deine Augen beleidigen; ich weiß und gestehe es, Aber wer soll es reinigen? Oder zu wem außer dir will ich rufen: „Von meinen verborgenen Sünden reinige mich, o Herr, und vor den fremden bewahre S. 05 deinen Knecht“2. „Ich glaube, und darum rede ich"?3 Herr, du weißt es. Habe ich nicht "vor dir meine Missetaten wider mich bekannt, und hast du mir nicht verziehen meines Herzens Bosheit“4? Ich streite nicht im Gerichte mit dir, der du die Wahrheit bist; auch will ich mich nicht selbst betrügen, auf daß nicht „meine Ungerechtigkeit wider sich selbst lüge“5, Ich streite also nicht im Gerichte mit dir; denn „wenn du aufmerken solltest auf unsere Missetaten, Herr, Herr, wer könnte dann bestehen?“6.
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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE V. DITES A MON AME : JE SUIS TON SALUT.
5. Qui me donnera de me reposer en vous? Qui vous fera descendre en mon coeur? Quand trouverai-je l’oubli de mes maux dans l’ivresse de votre présence, dans le charme de vos embrassements, ô mon seul bien? Que m’êtes. vous? Par pitié, déliez ma langue! Que vous suis-je moi-même, pour que vous m’ordonniez de vous aimer, et, si je désobéis, que votre colère s’allume contre moi et me menace de grandes misères? En est-ce donc une petite que de ne vous aimer pas? Ah! dites-moi, au non de vos miséricordes, Seigneur mon Dieu, dites-moi ce que vous m’êtes. « Dites à mon âme : Je suis ton salut (Ps XXXIV, 3). » Parlez haut, que j’entende. L’oreille de mon coeur est devant vous, Seigneur; ouvrez-la, et « dites à mon âme : Je suis ton salut. » Que je coure après cette voix, et que je m’attache à vous! Ne me voilez pas votre face. Que je meure pour la voir! Que je meure pour vivre de sa vue!
6. La maison de mon âme est étroite pour vous recevoir, élargissez-la. Elle tombe en ruines, réparez-la. Çà et là elle blesse vos yeux, je l’avoue et le sais; mais qui la balayera ? A quel autre que vous crierai-je : « Purifiez-moi de mes secrètes souillures, Seigneur, et n’imputez pas celles d’autrui à votre serviteur (Ps XVIII, 13-14)?» « Je crois, c’est pourquoi je parle; Seigneur, vous le savez (Ps CXV, 10). » « Ne vous ai-je pas, contre moi-même, accusé mes crimes, ô mon Dieu, et ne m’avez-vous pas remis la malice de mon cœur Ps XXXI, 5)? » « Je n’entre point en jugement (364) avec vous qui êtes la vérité (Job IX 2,3).» « Et je ne veux pas me tromper moi-même, de peur que mon iniquité ne mente à elle-même (Ps XXVI, 12).» « Non, je ne conteste pas avec vous; car si vous pesez les iniquités, Seigneur, Seigneur, qui pourra tenir (Ps CXXIX,3)? »