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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE XV. PRIÈRE.
24. Exaucez, Seigneur, ma prière; que mon âme ne défaille pas sous votre discipline; et que je ne défaille pas à vous confesser vos miséricordes qui m’ont retiré de toutes mes déplorables voies! Soyez-moi plus doux que les séductions qui m’égaraient! Que je vous aime fortement, et que j’embrasse votre main de toute mon âme, pour que vous me sauviez de toute tentation jusqu’à la fin.
Et n’êtes-vous pas, Seigneur, mon roi et mon Dieu? Que tout ce que mon enfance apprit d’utile, vous serve ; si je parle, si j’écris, si je lis, si je compte, que tout en moi vous serve; car, au temps où j’apprenais des choses vaines, vous me donniez la discipline, et vous m’avez enfin remis les péchés de ma complaisance dans les vanités. Ce n’est point que ces folies ne m’aient laissé le souvenir de plusieurs mots utiles; souvenir que l’on pourrait devoir à des lectures moins frivoles, et qui ne sèmeraient aucun piège sous les pas des enfants.
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Bekenntnisse
15. Gebet zu Gott.
Erhöre, o Herr, mein Gebet, daß meine Seele nicht erliege unter deiner Zucht und nicht ermatte im Bekenntnisse deiner Erbarmungen, durch die du mich von all meinen schlechten Wegen errettet hast, auf daß du mir süßer seiest als alle Verlockungen, denen ich folgte, ich dich inbrünstig liebe, deine Hand mit aller Kraft meines Herzens erfasse und du mich von aller Versuchung bis ans Ende errettest. Denn siehe du, o Herr, „mein König und mein Gott“1, deinem Dienste sei geweiht, was ich als Knabe Nützliches gelernt; dienen soll dir, was ich rede und schreibe, lese und rechne. Denn als ich Nichtiges lernte, nahmst du mich in deine Zucht und hast mir verziehen, da ich an diesem Tande sündhaftes Wohlgefallen empfand. Wenn ich auch dabei viel nützliche Worte gelernt habe, so hätte ich sie doch auch bei minder Eitlem lernen können; diesen sicheren Weg sollten die Knaben wandeln.
Ps. 5,3. ↩