Übersetzung
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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE XIII. D’OU PROCÈDE L’AMOUR, — LIVRES QU’IL AVAIT ÉCRITS SUR LA BEAUTÉ ET LA CONVENANCE.
20. C’est ce que j’ignorais alors; j’aimais les beautés inférieures; et je descendais à l’abîme, et je disais à mes amis : Qu’aimons-nous qui ne soit beau? Qu’est-ce donc que le beau? et qu’est-ce que la beauté? Quel est cet attrait qui nous attache aux objets de notre affection? S’ils étaient sans charme et sans beauté, ils ne feraient aucune impression sur nous. Et je considérais que, dans les corps eux-mêmes, il faut distinguer ce qui en est comme le tout, et partant la beauté; et ce qui plaît par un simple rapport de convenance, comme la proportion d’un membre au corps, d’une chaussure au pied, etc. Cette source de pensées jaillit dans mon esprit du plus profond de mon coeur, et j’écrivis sur le beau et le convenable deux ou trois livres, je crois; vous le savez, mon Dieu, car cela m’est échappé. Je n’ai plus ces livres, ils se sont égarés, je ne sais comment.
Edition
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Confessiones (PL)
CAPUT XIII. Amor unde proveniat.
20. Haec tunc non noveram, et amabam pulchra inferiora, et ibam in profundum, et dicebam amicis meis: Num amamus aliquid, nisi pulchrum? Quid est ergo pulchrum? et quid est pulchritudo? Quid est quod nos allicit et conciliat rebus quas amamus? Nisi enim esset in eis decus et species, nullo modo nos ad se moverent. Et animadvertebam et videbam in ipsis corporibus aliud esse quasi totum, et ideo pulchrum; aliud autem quod ideo deceret, quoniam apte accommodaretur alicui, sicut pars corporis ad universum suum, aut calceamentum ad pedem, et similia. Et ista consideratio scaturivit in animo meo ex intimo corde meo; et scripsi libros de Pulchro et Apto; puto, duos aut tres. Tu scis, Deus: nam excidit mihi. Non enim habemus eos, sed aberraverunt a nobis, nescio quomodo.