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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Soliloquia

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Les Soliloques

31.

A. Passe à autre chose; car je suis parfaitement convaincu de cette vérité. — L. R. Je te demande donc si, indépendamment des sciences que nous apprenons dans le jeune âge, et au nombre desquelles on doit compter l'étude de la sagesse, nous pouvons trouver quelque chose de vrai et qui ne soit pas tel que l'Achille du théâtre, en partie faux, afin de pouvoir être en partie 'vrai? — A. Je crois qu'on peut trouver en grand nombre de ces sortes de choses; ce ne sont pas en effet les sciences élémentaires qui nous font connaître cette pierre, et cependant pour être une véritable pierre, elle n'imite aucun autre objet, ce qui permettrait de l'appeler fausse. Tu le vois, ce seul exemple dispense d'en citer une infinie multitude d'autres qui se présentent d'eux-mêmes à la pensée. — L. R. Je le vois; mais ne crois-tu pas qu'on peut dire que tous ces objets sont des corps? — A. La chose me paraîtrait telle, si je considérais le vide comme n'étant rien, ou si je pensais que l'âme peut être comptée au nombre des corps, ou si je croyais que Dieu lui-même est un corps. Hais si tous ces êtres existent, je vois qu'ils ne sont ni vrais ni faux par l'imitation. — L. R. Tu me rejettes fort loin, mais je prendrai, si je le puis, un chemin plus court. Ce que tu appelles le vide diffère sûrement de ce que tu nommes la vérité. — A. La différence est grande; et qu'y aurait-il de plus vide que moi si je regardais la vérité comme quelque chose de vide, ou si je désirais si vivement une chose sans réalité? Que désiré-je découvrir en effet, sinon la vérité ? — L. R. Tu m'accorderas sans doute aussi qu'il ne peut rien y avoir de vrai que la vérité ne rende vrai? — A. Cela déjà nous a paru évident. — L. R. Maintenant, doutes-tu qu'il n'y ait que le vide et les corps? — A. Je n'en doute pas. — L. R. Je le pense donc, tu regardes la vérité comme étant un corps. — A. Nullement. — L. R. Qu'y a-t-il dans un corps? — A. Je l'ignore, et cela ne fait rien à la question; car, je le crois, tu sais au moins que si le vide existe, il est plus grand là où il n'y a point de corps. — L. R. Cela est évident. — A. Pourquoi donc nous y arrêter? — L. R. Crois-tu que la vérité ait créé le vide, ou qu'il puisse y avoir quelque chose de vrai là où la vérité n'est pas? — A. Non, je ne le crois pas. — L. R. Le vide n'est donc pas vrai, car un être qui n'est pas lui-même le vide ne peut pas créer le vide; d'un autre côté il est évident que ce qui manque de vérité n'est pas véritable, et ce qui est désigné sous le nom de vide est appelé ainsi parce qu'il n'est rien. Comment donc peut être vrai ce qui n'est pas, ou comment peut exister ce qui n'a nulle réalité? — A. Laissons donc là le vide comme quelque chose de vide.

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Two Books of Soliloquies

31.

A. Go on to what remains; for of this I am well convinced. R. Then I ask this, whether, besides the sciences in which we are instructed, and in which it is fitting that the study of wisdom itself should be included, we can find anything so true, that it is not, like that Achilles of the stage, false on one side, that it may be true on another? A. To me, indeed, many such things appear capable of being found. For no sciences contain this stone, nor yet, that it may be a true stone, does it imitate anything according to which it would be called false. Which one thing being mentioned, thou seest there is opportunity to dwell upon things innumerable, which of themselves occur to the thought. R. I see, I see. But do they not seem to thee to be included in the one name of Body? A. They might so seem, if either I had ascertained the inane to be nothing, or thought that the mind itself ought to be numbered among bodies, or believed that God also is a body. If all these things are, I see them not to be false and true in imitation of anything. R. You send us a long journey, but I will use all compendious speed. For certainly what you call the Inane is one thing, what you call Truth another. A. Widely diverse, indeed. For what more inane than I, if I think Truth anything inane, or so greatly seek after aught inane? For what else than Truth do I desire to find? R. Therefore perchance you grant this too, that nothing is true which does not by Truth come to be true. A. This became manifest at an early stage. R. Do you doubt that nothing is inane except the Inane itself, or certainly that a body is not inane? A. I do not doubt it at all. R. I suppose therefore, you believe that Truth is some sort of body. A. In no wise. R. What is a body? A. I know not; no matter: for I think thou knowest that even that inane, if it is inane, is more completely so where there is no body. R. This assuredly is plain. A. Why then do we delay? R. Does it then seem to thee either that Truth made the inane, or that there is anything true where Truth is not? A. Neither seems true. R. The inane therefore is not true, because neither could it become inane by that which is not inane: and it is manifest that what is void of truth is not true; and, in fine, that very thing which is called inane, is so called because it is nothing. How therefore can that be true which is not or how can that be which is absolutely nothing? A. Well then, let us desert the inane as being inane.

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