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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Academicos

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Contre les Académiciens

12.

C'est bien, dis-je, je n'ai jamais demandé plus. Car, voyez, je vous prie, quels nombreux et importants avantages pour moi ! D'abord les académiciens sont tellement accablés, qu'ils ne sauraient plus se défendre que par l'impossibilité. En effet, qui pourra jamais comprendre ou s'imaginer que le vaincu trouve dans sa défaite même de quoi se glorifier d'être vainqueur? De plus; s'il reste encore un point à discuter avec eux, ce n'est pas si l'un ne peut rien connaître, mais si on ne doit donner créance à rien. Nous sommes donc maintenant d'accord: car il leur semble, comme à moi, que le sage connaît la sagesse. Ils l'avertissent cependant de ne donner pas son assentiment car d'après ce qu'ils disent, il lui semble seulement connaître, mais, en fait, il ne connaît rien : comme si moi-même je faisais profession de savoir. Je dis aussi comme eux que cela me semble ainsi; car, je suis un insensé, et ils le sont autant que moi s'ils ne connaissent pas la sagesse. Or, je crois que nous devons au moins croire quelque chose: la vérité. Je leur demande donc s'ils n'en conviennent pas, c'est-à-dire, s'ils doutent qu'on doit donner créance à la vérité. Ils ne le diront jamais: ils soutiendront seulement qu'on ne peut la trouver. Ainsi, à ce point de vue, je suis avec eux, puisque les uns et les autres nous ne contestons pas, et par conséquent, nous croyons qu'il faut donner créance à la vérité. — Mais qui la montrera, disent-ils? Sur ce point, je ne me mets pas en peine de discuter avec eux; il me suffit qu'il ne soit pas probable que le sage ne connaisse rien : car autrement ils seraient contraints de dire cette grande absurdité, ou que la sagesse n'est rien ou que le sage ne la connaît pas.

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Contra Academicos (PL)

12.

Bene habet, inquam; prorsus nihil amplius optavi. Nam videte, quaeso, bona mihi quot et quanta provenerint. Primum est, quod Academici jam sic convicti esse dicuntur, ut nihil eis restet ad defensionem, nisi quod fieri non potest. Quis enim hoc aut intelligere ullo modo, aut credere valeat, eum qui victus sit, eo ipso quo victus est, victorem se esse gloriari? Deinde si quid jam remanet cum his conflictionis, non ex eo est quod dicunt, nihil sciri posse, sed ex eo quod nulli rei assentiendum esse contendunt. Nunc itaque concordes sumus. Nam ut mihi, ita etiam illis videtur, sapientem scire sapientiam. Sed tamen ab assensione illi temperandum monent. Videri enim sibi tantum dicunt; scire autem nullo modo: quasi ego me scire profitear. Mihi quoque videri istud dico: sum enim stultus, ut etiam ipsi, si nesciunt sapientiam. Approbare autem nos debere aliquid puto, id est, veritatem. De quo eos consulo utrum negent, id est, utrum eis placeat veritati assentiendum non esse. Nunquam hoc dicent, sed eam non inveniri asseverabunt. Ergo et hic ex nonnulla parte socium me tenant, quod utrisque non displicet, atque adeo necessario placet, consentiendum esse veritati. Sed quis eam demonstrabit, inquiunt? Ubi ego cum illis non curabo certare; satis mihi est quod jam probabile non est, nihil scire sapientem, ne rem absurdissimam dicere cogantur, aut nihil esse sapientiam, aut sapientiam nescire sapientem.

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