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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Academicos

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Contre les Académiciens

27.

En quoi le sens du corps aide-t-il ou empêche-t-il celui qui s'occupe de morale ? Si ceux mêmes qui mettent le souverain bien de l'homme dans la volupté s'embarrassent peu du cou de la colombe, d'une voix inconnue , d'un poids lourd pour l'homme et léger pour les chameaux, s'ils n'en ont pas besoin pour savoir que ce qui leur plaît leur plaît, que ce qui les choque les choque, et je rie vois pas ce qu'on peut leur répondre : les choses toucheront-elles celui qui place dans l'esprit la fin pour laquelle on doit faire le bien? Lequel des deux sentiments préfères-tu? — Si tu me demandes ce que j'en pense, je pense que le souverain bien de l'homme est dans l'esprit1. Mais maintenant il est question de la connaissance. Interroge donc le sage qui ne peut ignorer la. sagesse.. Un stupide comme moi, un ignorant comme celui-ci, croit cependant savoir que le. souverain bien de l'homme, en quoi consiste la vie heureuse, n'est point du tout, , ou qu'il est, soit dans l'âme, soit dans le corps, soit dans l'un et l'autre. Persuade-moi, si tu peux, que je ne sais point cela. C'est ce que la force de vos raisonnements si connus n'a point encore fait. Si tu ne le peux, car tu n'y trouveras aucune ressemblance avec le faux, hésiterai-je à conclure qu'il me semble à bon droit que le sage connaît tout ce qu'il y a de vrai dans la philosophie , puisque moi j'y ai acquis tant de connaissances véritables?


  1. Rét. liv. I, ch. I, n. 1. ↩

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Contra Academicos (PL)

27.

Quid enim de moribus inquirentem vel juvat vel impedit corporis sensus? Nisi vero illos ipsos qui summum hominis bonum in voluptate posuere, nihil impedit aut columbae collum, aut vox incerta, aut grave pondus homini quod camelis leve est, aut alia sexcenta, quominus dicant eo quo delectantur delectari se scire, vel eo quo offenduntur offendi (quod refelli posse non video); eum commovebunt qui finem boni mente complectitur. Quid horum tu eligis? Si quid mihi videatur, quaeris; in mente arbitror esse summum hominis bonum 1. Sed nunc de scientia quaerimus. Ergo interroga sapientem, qui non potest ignorare sapientiam: mihi tamen tardo illi atque stulto licet interim scire, boni humani finem, in quo inhabitet beata vita, aut nullum esse, aut in animo esse, aut in corpore, aut in utroque. Hoc me, si potes, nescire convince; quod notissimae illae vestrae rationes nullo modo faciunt. Quod si non potes, non enim reperies cui falso simile sit, egone concludere dubitabo, recte mihi videri scire sapientem quidquid in philosophia verum est, cum ego inde tam multa vera cognoverim?


  1. Lib. I Retract., cap. 1, n. 4 ↩

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