• Accueil
  • Œuvres
  • Introduction Instructions Collaboration Sponsors / Collaborateurs Copyrights Contact Mentions légales
Bibliothek der Kirchenväter
Recherche
DE EN FR
Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) De ordine

Traduction Masquer
De l'ordre

52.

Pour y parvenir, appliquons-nous de toutes nos forces à améliorer notre vie . autrement notre Dieu ne pourra nous exaucer, tandis qu'il exauce aisément ceux dont la vie est bonne1. Prions donc, non pour obtenir les richesses, les honneurs, ni ces biens fragiles et périssables qu'aucun effort ne peut conserver, mais pour obtenir ce qui nous rend bons et heureux.

A toi surtout, ma mère, de mériter pour nous l'accomplissement généreux de ces désirs. C'est à tes prières, je le crois sans hésiter et je le certifie, que Dieu m'a accordé de ne préférer absolument rien à la découverte de la vérité, de ne vouloir, de ne chercher, de n'aimer qu'elle. Aussi je ne cesse de croire qu'après nous avoir obtenu par tes mérites le désir d'un bien si grand, tu nous en obtiendras encore, par tes prières, l'heureuse jouissance.

Et toi, Alype, pourquoi t'exciter, t'avertir? Si ton ardeur ne me paraît pas trop vive, c'est que loin d'être excessif, l'amour le plus enflammé pour ces sortes de biens ne l'est jamais assez.


  1. Rétr. Liv. III, n. 3. ↩

Edition Masquer
De ordine (PL)

52.

Quod ut nobis liceat, summa opera danda est optimis moribus; Deus enim noster aliter nos exaudire non poterit: bene autem viventes facillime exaudiet 1. Oremus ergo, non ut nobis divitiae, vel honores, vel hujusmodi res fluxae atque nutantes, et quovis resistente transeuntes, sed ut ea proveniant, quae nos bonos faciant ac beatos. Quae vota ut devotissime impleantur, tibi maxime hoc negotium, mater, injungimus; cujus precibus indubitanter credo atque confirmo mihi istam mentem Deum dedisse, ut inveniendae veritati nihil omnino praeponam, nihil aliud velim, nihil cogitem, nihil [Col. 1020] amem. Nec desino credere nos hoc tantum bonum, quod te promerente concupivimus, eadem te petente adepturos. Jam vero te, Alypi, quid horter? quid moneam? Qui propterea nimius non es, quia talia quantumvis amare, fortasse semper parum, nimium vero nunquam recte dici potest.


  1. 1 Retract., c. 3, n. 3 ↩

  Imprimer   Rapporter une erreur
  • Afficher le texte
  • Référence bibliographique
  • Scans de cette version
Les éditions de cette œuvre
De ordine (PL)
Traductions de cette œuvre
De l'ordre

Table des matières

Faculté de théologie, Patristique et histoire de l'Église ancienne
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Mentions légales
Politique de confidentialité