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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De ordine

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De l'ordre

20.

Je te cède pour le moment, lui dis-je, de peur qu'un sujet si obscur et qui veut être traité plus longuement et avec plus de soin, ne nous éloigne maintenant du but proposé. Mais puisque nous avons défini ce que c'est qu'être en Dieu, voyons si nous pourrons savoir aussi ce que c'est qu'être sans Dieu. Je crois même que la chose est déjà suffisamment claire, car il te paraît sans doute qu'être sans Dieu c'est n'être pas avec Dieu. — Si les paroles venaient à mon gré, répondit-il, je pourrais te faire une réponse qui ne te déplairait point. Mais je t’en prie, aie pitié d'un enfant, et saisis ma pensée avec la pénétration qui convient à ton esprit. Il me semble donc qu'alors on n'est pas avec Dieu, et que toutefois on est en la possession de Dieu. Et comment appeler sans Dieu ceux qui sont à Dieu même? Je ne dirai pas non plus qu'ils sont avec Dieu, car. Dieu n'est pas en leur possession.. En effet, posséder Dieu, ainsi que nous en convînmes dans cet entretien si agréable que nous eûmes le jour de ta naissance, ce n'est autre que jouir de Dieu1. Mais j'avoue que je redoute ces propositions contraires comment se peut-il qu'un homme ne soit ni sans Dieu ni avec Dieu ?


  1. Ci-dessus, de la Vie bienheureuse, n. 34. ↩

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De ordine (PL)

20.

Nunc interim tibi cedo, inquam, ne res obscurissima, et diutius diligentiusque tractanda, impediat in praesentia propositum nostrum. Sed illud videamus, quoniam definitum est a nobis quid sit esse cum Deo, utrum scire possimus etiam, quid sit esse sine Deo, quamvis jam manifestum esse arbitror. Nam credo videri tibi eos qui cum Deo non sunt, esse sine Deo. Si possent, inquit, mihi verba suppetere, dicerem fortasse quod tibi non displiceret. [Col. 1004] Sed peto perferas infantiam meam, resque ipsas, ut te decet, veloci mente praeripias. Nam isti nec cum Deo mihi videntur esse, et a Deo tamen haberi. Itaque non possum eos sine Deo esse dicere, quos Deus habet. Cum Deo item non dico, quia ipsi non habent Deum. Siquidem Deum habere, jam inter nos pridem in sermone illo quem die natali tuo jucundissimum habuimus, placuit nihil aliud esse quam Deo perfrui 1. Sed fateor me formidare ista contraria, quomodo quisque nec sine Deo sit, nec cum Deo.


  1. De Beata Vita, n. 34 ↩

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