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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De ordine

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De ordine (PL)

8.

Definitum est autem quid sit esse cum Deo. [Col. 0998] Et cum a me dictum esset, id esse cum Deo quod intelligit Deum, vos etiam plus adjecistis, ut ibi sint etiam illa quae intelliguntur a sapiente. Qua in re multum me movet quomodo subito cum Deo stultitiam collocaveritis. Nam si cum Deo sunt quaecumque intelligit sapiens, nec nisi intellectam stultitiam effugere potest; erit etiam, quod dictu nefas est, pestis illa cum Deo. Qua conclusione commoti, cum in silentio se aliquantum tenuissent: Respondeat, inquit Trygetius, etiam ille de cujus adventu ad istam disputationem opportunissimo non nos puto temere gratulatos. Tum Alypius: Deus meliora, inquit! huccine mihi tandem tantum meum silentium parabatur? Sed irrupta jam quies est. Verum nunc enitar huic utcumque rogationi satisfacere, cum mihi prius vel in futurum prospexero, et a vobis impetravero ut a me amplius ista responsione nihil flagitetis. Nullo modo, inquam, est, Alypi, benevolentiae atque humanitatis tuae vocem tuam sermoni nostro etiam desideratam negare. Sed perge modo, quod instituisti effice; caetera, ut jam sese habet ordo ille, provenient. Aeque mihi de ordine, inquit, sunt speranda meliora, in cujus assertione interim me substituere voluistis. Sed, ni fallor, ob hoc stultitiam Deo ista tua conclusione ab his copulatam putasti, quod universa quae intelligit sapiens cum Deo esse dixerunt. Sed id quatenus accipiendum sit, nunc omitto; tuam illam ratiocinationem paululum adverte. Dixisti quippe: Nam si cum Deo sunt quaecumque intelligit sapiens, nec nisi intellectam stultitiam effugere potest. Quasi vero illud obscurum sit, antequam stultitiam quisque vitet, sapientis cum nomine non esse censendum. Et dictum est, a sapiente intellecta esse cum Deo. Cum igitur evitandae stultitiae gratia eamdem stultitiam quisque intelligit, nondum est sapiens. Cum autem sapiens fuerit, non inter ea quae ille intelligit stultitia numeranda est. Quamobrem quoniam ea conjuncta sunt Deo, quae jam sapiens intelligit, recte a Deo stultitia secernitur.

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De l'ordre

8.

Qu'est-ce qu'être avec Dieu ? nous l'avons défini. J'avais avancé : tout ce qui comprend Dieu est en Dieu, et vous avez ajouté qu'en lui aussi est tout ce que comprend le sage. Ce qui me frappe singulièrement ici, c'est que tout à coup vous placez la folie en Dieu. Car si nous mettons en Dieu tout ce que le sage comprend, et si le sage ne peut éviter la folie qu'il ne la comprenne, alors, ce qui est affreux à dire, cette horrible folie sera en Dieu. Emus de cette conclusion , ils se tinrent quelque temps en silence : Que celui-là réponde, interrompit Trygétius, qui nous est venu si opportunément pour cette discussion, et dont l'arrivée ne nous a pas causé, je pense, une joie sans motif. — Dieu me soit en aide ! répondit Alype ; était-ce donc là que devait aboutir mon long silence ? Mais on a troublé mon repos. Je m'efforcerai donc de satisfaire à vos sollicitations, après avoir sauvegardé l'avenir, et obtenu de vous, que vous ne me demanderez que cette réponse. Je repris : Il ne serait, Alype, ni de ta bienveillance, ni de ton humanité , de refuser à nos entretiens ta parole, surtout quand on la désire. Mais continue, de grâce, achève ce que tu as commencé ; le reste viendra selon l'ordre qui nous occupe.

J'ai droit, dit-il, de fonder à mon tour, les plus belles espérances, sur cet ordre, dans la discussion duquel vous me voulez faire entrer. Or, si je ne me trompe, ce qui a fait croire que la conclusion de ces jeunes gens rattachait à Dieu la folie, c'est leur assertion que tout ce que comprend le sage est en Dieu. Quel sens faut-il y attacher ? Pour le moment je le laisse de côté; remarque un peu ton propre raisonnement. Tu as dit : « Si tout ce que comprend le sage est en Dieu, et qu'il ne puisse éviter la folie, qu'à la condition de la comprendre.» Mais n'est-il pas clair que nul ne peut être appelé du nom de sage, avant d'avoir évité la folie ? Tout ce qui est compris par le sage, a-t-il été dit encore, est en Dieu. En ce cas, celui-là n'est pas encore sage qui comprend la folie afin de pouvoir l'éviter. Mais quand il sera sage, alors il ne faudra plus compter la folie au nombre des choses qu'il comprend. C'est pourquoi si l'on met en Dieu tout ce que le sage comprend, on a raison d'en éloigner la folie.

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