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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De ordine

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De ordine (PL)

18.

Sed illud me movet, quomodo cum iste sapiens quamdiu inter homines vivit, in corpore esse non negetur; quo pacto fiat ut ejus corpore huc atque illuc vagante, mens immobilis maneat. Isto enim modo potes dicere, cum movetur navis, homines qui in ea sunt non moveri, quamvis ab ipsis eam possideri gubernarique fateamur. Etenim si sola eam [Col. 1003] cogitatione regerent, facerentque ire quo vellent; tamen, cum ea moveretur, non possent illi qui ibidem constituti sunt non moveri. Non, ait Licentius, animus ita est in corpore, ut corpus imperet animo. Neque hoc ego dico, inquam: sed etiam eques non ita est in equo, ut ei equus imperet; et tamen, quamvis quo velit ire equum agat, equo moto moveatur necesse est. Potest, inquit, sedere ipse immobilis. Cogis nos, inquam, definire quid sit moveri: quod si potes, facias volo. Prorsus, inquit, maneat, quaeso, beneficium tuum; nam manet postulatio mea: et ne me rursus interroges, utrum mihi definire placeat; quando id facere potuero, ipse profitebor. Quae cum dicta essent, puer de domo cui dederamus id negotii, cucurrit ad nos, et horam prandii esse nuntiavit. Tum ego: Quid sit, inquam, moveri, non definire nos puer iste, sed ipsis oculis cogit ostendere. Eamus igitur, et de isto loco in alium locum transeamus: nam nihil est aliud, nisi fallor, moveri. Hic cum arrisissent, discessimus.

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De l'ordre

18.

Mais voici pour moi une difficulté : ce sage vivant parmi les hommes et y demeurant en corps, on ne saurait le nier, comment se peut-il que ce corps aille deçà et delà et que l'esprit demeuré immobile? Tu peux dire, il est vrai, qu'un vaisseau se meut et que les hommes qu'il renferme sont en repos, quoique ceux-ci , nous l'avouons, le maîtrisent et le gouvernent. Mais ne le dirigeassent-ils que de la pensée, et le fissent-ils aller ainsi au gré de leurs désirs, quand le vaisseau est en mouvement, ceux qui le montent né peuvent eux-mêmes éviter le mouvement. — L'esprit, dit Licentius, n'est point dans le corps, soumis aux ordres du corps. — Je ne le dis pas non plus, répondis-je, mais le cavalier, à son tour, n'est pas sur le cheval pour en recevoir la loi; et néanmoins tout en faisant marcher le cheval à son gré, il faut qu'il en subisse le mouvement. — Mais il peut, reprit-il, rester immobile sur ce cheval. — Tu nous forces, lui dis-je, à définir le mouvement; mais si tu le peux, définis-le toi-même. —Continue, reprit-il, à me rendre service, car je persiste dans ma demande, et pour t'éviter la peine de me l'adresser de nouveau, si je peux définir je le déclarerai quand j'en serai capable.

A ces paroles, un serviteur, que nous avions chargé de cet office, accourut pour nous dire que l'heure du dîner était arrivée. Ce serviteur, dis-je alors, nous force non pas à définir le mouvement, mais à le montrer aux yeux. Allons donc, passons de ce lieu dans un autre; le mouvement n'est que cela, si je ne me trompe. On rit et nous partîmes. —

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