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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

1.

Le M. Revenons donc à nos considérations sur le mètre: pour déterminer sa marche et sa longueur, j'ai dû faire avec toi quelques réflexions sur le vers, à l'examen duquel nous devons nous livrer plus tard. Mais tout d'abord une question : les poètes et leurs critiques, _les grammairiens, ont regardé comme chose indifférente que la dernière syllabe d'un mètre fût longue ou brève: l'admets-tu avec eux? — L’E. Je ne l'admets pas du tout, cela ne me paraît pas rationnel.— Le M. Dis-moi, je te prie, quel est le moindre mètre pyrrhique? — L’E. Trois brèves. — Le M. De quelle durée doit être le silence, jusqu'à la reprise? — L’E. D'un temps, c'est-à-dire de la durée d'une syllabe brève. — Le M. Eh bien ! scande le mètre, non de la voix, mais de la main. — L’E. C'est fait. — Le M. Scande de la même manière un anapeste. — L’E. C'est fait également. — Le M. Quelle différence as-tu remarquée? — L’E. Aucune. — Le M. Eh bien ! pourrais-tu m'en donner la raison? — L’E. La raison, ce me semble, en est assez évidente: le temps remplacé dans le pyrrhique par un silence, est, consacré, dans l'anapeste, à prononcer la finale longue. Le battement est le même, ici de la finale brève, là de la finale longue, et l'on revient au commencement après le même intervalle de temps. Le repos a lieu pour achever, ici les temps du pyrrhique, là, les temps de la syllabe longue. Ainsi, dans l'un comme dans l'autre, la pause après laquelle nous revenons au commence. ment est la même.

Le M.. C'est donc avec raison que, d'après ces poètes et ces grammairiens, il est ,indifférent que la dernière syllabe d'un mètre, soit longue ou brève: car; à la fin du mètre, il y a nécessairement un silence assez long pour compté. ter le mètre qu'on finit. Comment croire en effet qu'ils aient dû en cela considérer quelque reprise ou le commencement du vers suivant, au lieu de ne tenir compte que de la fia du mètre, comme s'il n'y avait plus rien à ajouter? — L’E. Je suis enfin de cet avis: la dernière syllabe est indifférente. — Le M. Fort bien, et cela tient au silence. En effet, on a unique. ment considéré la fin du mètre comme si on n'avait plus rien à chanter après l'avoir achevé; et, à cause de la durée qu'on pro. longe dans la pause, peu importe la quantité de la syllabe qui s'y trouve placée. Ne faut-il donc pas en conclure que l'indifférence de la finale, qui est la conséquence de cette pause, a cet avantage que, quelle que soit la quantité de la dernière syllabe, l'oreille la prend légitimement pour une longue? — L’E. La conclusion est rigoureuse, je le vois.

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De musica (PL)

1.

M. Redeamus ergo ad metri considerationem, propter [Col. 1127] cujus progressum ac longitudinem de versu tecum aliquid agere coactus sum, cujus tractandi postea nobis est constitutus locus. Sed primo illud quaero, utrum non repudies, quod ultimam syllabam, quae metrum terminat, seu longa seu brevis sit, poetae atque horum judices grammatici nihil ad rem pertinere arbitrati sunt. D. Omnino repudio: non enim mihi videtur esse rationis. M. Dic mihi, obsecro, quod metrum sit in pyrrhichio minimum. D. Tres breves. M. Quantum ergo silendum est, dum repetitur? D. Unum tempus, quod est unius brevis syllabae spatium. M. Age, jam percute hoc metrum, non voce, sed plausu. D. Feci. M. Percute etiam hoc modo anapaestum. D. Et hoc feci. M. Quid tibi visum est interesse? D. Prorsus nihil. M. Quid? causam, cur ita sit, potesne dicere? D. Videtur mihi satis apparere: nam quod in illo ad silentium, hoc in isto ad productionem ultimae syllabae refertur; nam eodem modo ibi brevis ultima, ut hic longa, percutitur; et post tantumdem intervallum reditur ad caput. Sed ibi quiescitur donec spatium pyrrhichii pedis, hic donec longae syllabae impleatur. Ita in utroque par mora est, qua interposita remeamus. M. Non igitur absurde illi ultimam syllabam metri, seu longa seu brevis sit, nihil ad rem pertinere [Col. 1128] voluerunt: ubi enim finis est, silentium sequitur, quantum ad ipsum metrum attinet quod finitur. An eos in hac causa repetitionem ullam vel reditum ad caput considerare debuisse existimas, ac non tantummodo quia finitur, quasi deinceps nihil dicendum sit? D. Jam assentior, ultimam syllabam indifferenter esse accipiendam. M. Recte. Sed si hoc propter silentium fit, quoniam ita consideratus est finis, quasi deinceps nihil soniturus sit qui finierit, et ob hoc spatium temporis in ipsa quiete largissimum nihil distat quae ibi syllaba locetur; nonne illud est consequens, ut ipsa ultimae syllabae indifferentia, quae propter largum spatium conceditur, ad id proficiat, ut sive ibi brevis syllaba sive longa sit, eam sibi aures pro longa vindicent? D. Video plane esse consequens.

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