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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

27.

Par là, il est clair, ce me semble, que, lorsqu'un silence est placé dans l'intérieur du mètre, ou l'on complète les temps qui manquent, à la fin, ou l'on complète ceux qui manquent, à l'endroit même où doit se placer le silence. Parfois il n'est pas nécessaire d'ajouter un silence dans l'intérieur dû mètre, ce qui a lieu, lorsque le mètre peut se mesurer par un autre battement, comme dans le dernier exemple. Parfois aussi c'est nécessaire, comme dans ce mètre

Vernat temperies, aurae tepent, sunt deliciae1.

Car il est évident que ce mètre marche par pieds de quatre ou de six temps. Si l'on prend les pieds de quatre temps, il faut ajouter un silence après la huitième syllabe et deux à la fin: on mesurera au premier pied, un spondée, au second, un dactyle, au troisième, un spondée, au quatrième, un dactyle, en ajoutant à la longue un silence d'un temps; car on ne peut l'ajouter à la brève; au cinquième pied, un spondée, au sixième, un dactyle, enfui, une longue qui finit le mètre et après laquelle il faut compter un silence de deux temps: Mais si nous procédons par pieds de six temps, le premier sera un molosse, le second un ionique mineur, le troisième un crétique qui se change en ditrochée, avec un silence d'un temps, le quatrième un ionique majeur suivi d'une longue que l'on complétera par un silence de quatre temps. En adoptant un autre système, on pourrait placer une longue au commencement, la faire suivre immédiatement d'un ionique majeur, ce qui forme un molosse, puis d'un bacchius qui se changerait en antispaste, avec un silence complémentaire d'un temps : un choriambe terminerait le mètre, et l'on compléterait la longue du commencement par un silence de quatre temps à la fin. Mais l'oreille rejette cette mesure pour cette raison : la fraction de pied, placée au commencement, à moins d'être plus grande que la demie, n'est pas régulièrement complétée par le silence de la fin, après un pied complet, à l'endroit où elle doit l'être. Avec les autres pieds, à la bonne heure; nous savons quel complément attendre. Mais l'oreille ne saurait comprendre un silence d'une pareille durée, que dans le cas où l'on représenterait par le silence une durée moindre que le son réel : en effet lorsque l'on a marqué par des sons la partie la plus considérable du pied, la fraction moindre qui reste se découvre aisément partout.


  1. La température se renouvelle; les brises sont tièdes : c'est la vison du plaisir. ↩

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De musica (PL)

27.

Unde jam esse opinor perspicuum, cum in mediis siletur locis, aut ea restitui tempora quae in fine debentur, aut ea quae ibi debentur ubi siletur. Sed aliquando non est necesse ut sileatur in mediis, cum potest aliter metrum metiri, ut in eo quod paulo ante posuimus. Aliquando autem necesse est, ut in hoc, Vernat temperies, aurae tepent, sunt deliciae: nam manifestum est istum numerum, aut quaternorum temporum, aut senorum pedibus currere. Si quaternorum, silendum est unum tempus post syllabam octavam, et in fine duo; metiatur primo spondeus, secundo dactylus, tertio spondeus, quarto dactylus annumerato post longam silentio, quia post brevem non oportet, quinto spondeus, sexto dactylus, ultima longa qua numerus clauditur, cui duo tempora debita silentur in fine. Si autem senorum temporum hic metimur pedes, primus erit molossus, secundus ionicus a minore, tertius creticus qui fit dichorius adjuncto silentio unius temporis, quartus ionicus a majore et longa ultima, post quam quatuor tempora silebuntur. Posset aliter, ut una longa in principio locaretur, quam sequeretur ionicus a majore, deinde molossus, deinde bacchius, qui fieret antispastus adjuncto silentio unius temporis; ultimus choriambus metrum clauderet, ita ut quatuor temporum in fine silentium redderetur uni longae in principio constitutae. Sed aures istam dimensionem repudiant; quia pars pedis in principio collocata, nisi major quam dimidia fuerit, non recte illi post plenum pedem finali silentio redditur ubi debetur: sed aliis interpositis pedibus, scimus quidem quantum debeatur; sed non comprehenditur sensu, ut tanto spatio sileatur, nisi minus debeatur in silentio quam positum est in sono: quia cum majorem partem pedis vox peregerit, minor quae reliqua est, ubicumque facile occurrit.

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