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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

31.

Toutefois, puisque le poète a voulu que le nombre de ces pieds fût invariable, il faut nous soumettre à cette loi, quand nous employons ce mètre. En effet, l'oreille n'est pas choquée, et elle ne le serait pas davantage, si on substituait soit un diiambe au choriambe, soit un ionique, en décomposant la longue en brève, soit tout autre pied d'égale mesure. Ainsi donc nous ne changerons rien à ce mètre, fidèles en cela, non au raisonnement qui commande d'éviter l'inégalité, mais au raisonnement qui fait respecter l'autorité. Le raisonneur en effet nous apprend que, parmi les mètres, il y en a d'invariables parle fait même de leur origine, comme celui dont nous venons de parler assez longuement; tandis que d'autres sont variables, c'est-à-dire, tels qu'on peut y substituer les pieds les uns aux autres, comme dans cet exemple :

Trojae qui primus ab oris, arma virumque cano.

Car ici on peut substituer partout l'anapeste au spondée1. Il en est d'autres qui ne sont ni tout à fait fixes ni tout à fait variables, comme :

Pendeat ex humeris dulcis chelys,

Et numeros edat varios, quibus

Assonet omne virens late nemus,

Et tortis errans qui flexibus2.

Tu remarqueras en effet qu'on peut substitues partout le dactyle au spondée et réciproquement, sauf au dernier pied, qui, dans la pensée de l'inventeur doit toujours être un dactyle; tu vois donc bien que, dans ces trois espèces de mètres, la tradition joue un grand rôle.


  1. Voir plus bas, liv. V, ch. V. ↩

  2. Puisse pendre à mes épaules la lyre harmonieuse ! Puisse-t-elle rendre des sons variés qui fassent retentir su loin tout le bois verdoyant et le fleuve qui se promène avec mille détours. ↩

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De musica (PL)

31.

Verumtamen quod poeta ille hos numeros immobiles esse voluit, cum hoc metro utimur, custodiendum est: non enim fraudat auditum; quanquam aeque nihil fraudaret, si vel pro choriambo diiambum, vel ipsum ionicum nulla in breves facta solutione poneremus, et quidquid aliud congruisset. In hoc igitur metro nihil mutabitur; non ea ratione qua inaequalitatem vitamus, sed ea qua observamus auctoritatem. Docet sane ratio, alia institui metra immobilia, id est in quibus mutari nihil oportet, ut hoc ipsum est de quo satis locuti sumus; alia mobilia, in quibus locare pedes alios pro aliis licet, sicuti est: Trojae qui primus ab oris, arma virumque cano. Nam hic pro spondeo anapaestum quolibet loco licet ponere. Alia nec tota immobilia, nec tota mobilia, ut est:

Pendeat ex humeris dulcis chelys, Et numeros edat varios, quibus Assonet omne virens late nemus, Et tortis errans qui flexibus.

1 Vides hic enim ubique et spondeos et dactylos poni posse, praeter ultimum pedem, quem metri auctor semper esse dactylum voluit. Et in iis quidem generibus tribus nonnihil valere auctoritatem vides.


  1. Terentianus ex Pomponio. ↩

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