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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

16.

Nous avons maintenant à parler du rapport de 5 à 7 demi-pieds dans les vers: les plus connus de cette espèce sont le vers héroïque et le vers de six pieds qu'on appelle iambique. Le vers :

Arma virumque cano Trojae qui primus ab oris;

se partage en deux membres dont le premier se compose de 5 demi-pieds, arma virumque cano; le second de 7 : Trojae qui primus ad oris. Quant à celui-ci :

Phaselus fille quem videtis, hospites.

il a pour premier membre : Phaselus ille, c'est-à-dire 5 demi-pieds; pour second membre; Quem videtis, hospites, c'est-à-dire, 7 demi pieds. Cependant ces vers si renommés ne sont point irréprochables au point de vue de l'égalité des membres.

Car si nous partageons les 5 premiers demi-pieds en 2 et en 3, les 7 derniers en 3 et en 4, les fractions de 3 demi-pieds seront sans doute dans un juste rapport. Si les deux autres fractions pouvaient être dans un rapport tel que l'une d'elles se composât d'un demi-pied et l'autre de 5, elles s'uniraient entre elles d'après le principe qui permet d'associer le nombre 1 à tous les autres, et l'on aurait ainsi un total de 6 demi-pieds, ce qui forme un rapport de 3 à 3; mais on trouve 2 demi-pieds d'une part et 4 de l'autre; on trouve ainsi une somme de 6 temps sans doute, mais 2 ne peut être l'équivalent de 4, en vertu d'aucun principe d'égalité et par conséquent ces deux nombres sont inconciliables. Objectera-t-on qu'il suffit, pour établir un rapport d'égalité, que 3 et 3 fassent 6 au même titre que 4 et 2? Je ne crois pas qu'il faille réfuter cette objection : il y a bien là un vrai rapport d'égalité. Mais je n'aime point que 5 et 3 demi-pieds forment un rapport plus étroit que 5 et 7. Le vers composé de 5 et de 3 demi-pieds est en effet moins renommé que ceux de 5 et de 7 ; cependant tu remarqueras que, dans le premier, non-seulement on n'arrive pas en réunissant 1 et 3 demi-pieds, à un même nombre qu'en réunissant 2 et2;mais encore que les parties offrent un ensemble bien plus harmonieux, lorsqu'on réunit 1 et 3, à cause de l'affinité de 1 par les autres nombres, que lorsqu'on réunit 2 et 4 pieds comme on le fait dans les derniers. Y a-t-il là quelque obscurité pour toi? — L’E. Aucune, mais je suis choqué, je ne sais comment, de voir que ces vers de six pieds, plus distingués et tenus pour les premiers de tons, ont des membres moins en harmonie que ceux qui sont moins vantés. — Le M. Aie bon courage , je vais bientôt te faire découvrir dans les vers senaires une harmonie qui n'appartient qu'à eux et te faire sentir que ce n'est pas sans raison qu'on les préfère à tous les autres. Mais le développement de ce point étant un peu long, quoique fort intéressant, réservons-te pour la fin. Après avoir examiné les autres, comme nous le jugerons à propos, nous pourrons sans aucune préoccupation, approfondir les propriétés les plus mystérieuses de ces beaux vers. — L’E. J'y consens volontiers, mais je voudrais bien que les explications, que nous avons mises les premières, fussent déjà achevées, pour entendre le reste plus à mon aise. — Le M. C'est par la comparaison avec ce que nous venons d'examiner que tu trouveras plus d'intérêt dans la question qui pique ta curiosité.

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De musica (PL)

16.

M. Sequitur ut de quinque et septem semipedibus disseramus, quales sunt versus duo illi nobilissimi, heroicus et quem iambicum vulgo vocant, etiam ipse senarius. Nam, Arma virumque cano, Trojae qui primus ab oris, ita dividitur ut primum ejus membrum sit, Arma virumque cano, qui sunt quinque; et secundum, Trojae qui primus ab oris, qui sunt septem semipedes. Et, Phaselus ille quem videtis, hospites, primum membrum habet, Phaselus ille, in semipedibus quinque; secundum in septem, quem videtis, hospites. Sed tanta illa nobilitas in lege ista aequalitatis laborat. Cum enim superiores quinque semipedes in duos et tres diviserimus, posteriores autem septem in tres et quatuor; congruent sibi quidem particulae ternorum semipedum: sed si duae reliquae ita convenirent, ut una earum constaret uno semipede, alia quinque; conjungerentur lege illa qua unum cum omnibus numeris conjungi potest, et in summa sex fierent, quod sunt etiam tres et tres: nunc vero quia duo et quatuor inveniuntur, summam quidem reddent senariam; sed nullo aequalitatis jure tantum valent duo quantum quatuor, ut in hujuscemodi quasi necessitudine copulentur. Nisi forte quis dixerit satis esse ad aliquam regulam parilitatis, quod ut tres et tres, ita duo et quatuor sex fiunt. Cui rationi repugnandum non arbitror: est enim et haec aliqua aequalitas. Sed illud nollem ut majore congruentia quinque et tres quam quinque et septem semipedes convenirent. Non enim tantum nomen est illius versus quantum istorum; et vides in illo non modo tantam summam inventam collatis uno et tribus, quanta est in duobus et duobus; sed etiam multo concordiores partes esse, cum junguntur unum et tria, propter illam unius cum caeteris omnibus numeris amicitiam, quam cum duo et quatuor copulantur, sicut in istis est. An tibi aliquid obscurum est? D. Nihil prorsus. Sed nescio quomodo me offendit, quod isti senarii cum sint celebratiores caeteris generibus, et principatum quemdam in versibus habere dicantur, aliquid in membrorum concordia minus habent, quam illi famae obscurioris versus. M. Bono animo esto: nam ego tibi tantam in illis ostendam concordiam, quantam soli ex omnibus habere meruerunt, ut videas, non injuria eos esse praelatos. [Col. 1156] Sed quia ipsa tractatio aliquanto est longior, quamvis omnino jucundior, restare nobis debet extrema, ut cum de caeteris, quantum satis videbitur, disputaverimus, jam omni cura liberati, ad horum scrutanda penetralia veniamus. D. Mihi vero placet: sed jam vellem ut ista quae priora suscepimus, explicata essent, ut jam illud audirem commodius. M. Istorum comparatione quae ante disseruimus, fiunt illa dulciora quae exspectas.

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