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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

28.

Mais on ne compose pas toujours des poèmes avec une seule espèce de vers, comme font les poètes épiques et même les comiques; les poètes lyriques décrivent des circuits, ce que les Grecs appellent : periodus , non-seulement avec les mètres, qui ne sont pas soumis à la loi des vers, mais avec des vers mêmes. Ainsi, dans Horace :

Nox erat, et caelo fulgebat luna sereno

Inter minora sidera1.

C'est une période à deux membres, composée de vers. Et ces deux vers ne peuvent s'unir entre eux à moins d'être scandés par pieds de six temps. Car la mesure du vers héroïque ne s'accorde pas avec celle de l'iambique ou du trochaïque, parce que dans l'un les pieds ont le même rapport, dans les autres un rapport de 1 à 2. Donc les périodes lyriques se composent ou de mètres, à l'exclusion de vers, comme ceux dont nous avons parlé plus haut dans notre entretien sur les mètres ; ou de vers seuls, comme dans la période citée plus haut, ou de vers et de mètres, mêlés ensemble, comme dans cet exemple :

Diffugere nives, redeunt jam gramina campis,

Arboribusque comae2.

L'ordre dans lequel se succèdent les vers et les mètres, les grands et les petits membres des vers est indifférent à l'oreille, à condition toutefois que la période n'ait pas moins de 2 membres ni plus de 4 membres.

Si tu n'as plus d'objection à me présenter, finissons ici la discussion : abordons cette partie de la Musique qui traite des rapports dans la durée et le mouvement, et tâchons, autant que la sagacité de notre raison nous le permettra , de nous élever des traces sensibles que nous trouvons ici-bas de l'harmonie, au sanctuaire mystérieux où elle réside, dégagée de toute enveloppe matérielle.


  1. La nuit régnait : la lune, au milieu des étoiles plus pâles, brillait dans un ciel serein. (Hor. Epod. ode 15.) ↩

  2. Plus de neiges : les plaines ont repris leur verdure, les arbres leur feuillage. (Hor. liv. IV, ode 7.) ↩

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De musica (PL)

28.

Jam vero non solum talia poemata versibus fiunt, ut in his unum genus teneatur, qualia Epicorum poetarum sunt, vel etiam Comicorum; sed illos quoque ambitus quos περιόδους Graeci vocant, non tantum illis metris quae lege versuum non tenentur, Lyrici poetae faciunt, sed etiam versibus. Nam ille Flacci,

Nox erat, et coelo fulgebat luna sereno Inter minora sidera.

1 bimembris ambitus est, et versibus constans. Qui duo versus sibimet convenire non possunt, nisi uterque ad senorum temporum referatur pedes. Nam modus heroicus cum modo iambico vel trochaico non concinit, quia illi pedes ad tantumdem, hi ad duplum partiuntur. Fiunt ergo ambitus aut omnibus metris non cum versibus, ut illi sunt de quibus in superiori sermone disputatum est, cum de ipsis metris ageremus; aut tantum versibus, ut ii de quibus nunc dictum est; aut ut et versibus, et aliis metris temperentur, quale illud est:

Diffugere nives, redeunt jam gramina campis, Arboribusque comae.

2 Quo autem ordine locentur vel versus cum aliis metris, vel majora membra cum minoribus, nihil interest ad aurium voluptatem, dummodo non brevior quam bimembris, non amplior quam quadrimembris sit ambitus. Sed jam si nihil habes quod contradicas, finis sit hujus disputationis, ut deinceps quod ad hanc partem musicae attinet quae in numeris temporum est, ab his vestigiis ejus sensibilibus, ad ipsa cubilia, ubi ab omni corpore aliena est, quanta valemus sagacitate veniamus.


  1. Horat. Epod. ode 15  ↩

  2. Id. lib. 4 Carminum, ode 7. ↩

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