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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

37.

Le M. Où se porte donc l'esprit, quand il se détourne de la contemplation des choses éternelles, au point que la mémoire doit l'y rappeler ? Ne serait-ce pas qu'il est occupé d'un autre objet? — L’E. C'est mon avis. — Le M. Examinons donc, s'il te plaît, quel est l'objet qui attire son attention et la distrait de la contemplation de l'immuable et souveraine harmonie. Il n'y a de possibles que trois hypothèses : l'objet qui l'occupe doit être aussi parfait, inférieur ou supérieur. — L’E. Les deux premières hypothèses seules méritent d'être discutées : car je ne vois pas ce qui.peut être supérieur à l'éternelle harmonie. — Le M. Vois-tu mieux ce qui peut être aussi parfait, sans se confondre avec elle ? — L’E. Assurément non. — Le M. Il se porte donc uniquement vers un objet inférieur. Or, le premier objet inférieur qui s'offre à la pensée, n'est-ce pas l'âme elle-même qui, tout en admettant l'existence de cette immuable harmonie, reconnaît qu'elle est elle-même sujette au changement par cela seul qu'elle porte son attention tantôt sur cette harmonie, tantôt sur un autre objet; et qui, en changeant ainsi d'objets, crée cette succession du temps qui est incompatible avec les choses immuables et éternelles? — L’E. J'y souscris. — Le M. Ainsi cette disposition ou ce mouvement qui fait comprendre à l'âme qu'il y a des choses éternelles et que les choses du temps leur sont inférieures, réside dans l'âme elle-même; elle reconnaît aussi qu'il faut plutôt se porter vers les choses supérieures que vers les choses inférieures. N'est-ce pas sensé? — L’E. Rien de plus raisonnable. 1


  1. Saprophiloi, amateurs de choses rebutantes. ↩

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De musica (PL)

37.

M. Quaero ergo quonam iste ab hujuscemodi rerum contemplatione discedat, ut illum ad eam necesse sit memoria revocari. An forte in aliud intentus animus tali reditu indigere putandus est? D. Sic existimo. M. Videamus, si placet, quid tantum illud sit quo possit intendi, ut ab incommutabilis et summae aequalitatis contemplatione avertatur. Nam tribus generibus amplius nihil video. Aut enim ad aliquid par atque ad ejusmodi aliud se intendit animus, cum hinc avertitur, aut ad superius, aut ad inferius. D. De caeteris duobus quaerendum est: nam quid sit superius aeterna aequalitate non video. M. Videsne illud, obsecro, quidnam ei par esse possit, quod tamen aliud sit? D. Ne id quidem video. M. Restat ergo ut quaeramus, quid sit inferius. Sed nonne tibi prius ipsa anima occurrit, quae certe aequalitatem illam incommutabilem esse confitetur, se autem agnoscit mutari eo ipso quod alias hanc, alias aliud intuetur; et hoc modo aliud atque aliud sequens varietatem temporis operatur, quae in aeternis et incommutabilibus nulla est? D. Assentior. M. Haec igitur affectio animae vel motus, quo intelligit aeterna, et his inferiora esse temporalia, etiam in seipsa; et haec appetenda potius quae superiora sunt, quam illa quae inferiora sunt novit: nonne tibi prudentia videtur? D. Nihil aliud videtur.

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