Übersetzung
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Traité de la musique
48.
Donc, ne plaçons nos joies ni dans les plaisirs de la chair, ni dans les grandeurs et la gloire du monde , ni dans la recherche des choses qui agissent du dehors sur les organes: possédons au fond de nous-mêmes Dieu, qui n'offre à notre amour que des beautés immuables et éternelles : de la sorte, les choses du temps se présentent à nous sans nous engager dans leurs liens; les objets extérieurs au corps s'éloignent sans nous causer de douleur; le corps lui-même se décompose sans souffrance, ou sans souffrance trop vive, et se trouve rendu à sa nature première pour recevoir une forme nouvelle. Une foule de troubles et de peines naissent de l'attention que l'âme donne au corps, de son attachement à une oeuvre unique et particulière au mépris de la loi universelle, bien que cette oeuvre ne puisse échapper à l'ordre universel dont Dieu est l'arbitre et qu'elle y trouve sa place. Car celui qui n'aime pas les lois en devient l'esclave.
Edition
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De musica (PL)
48.
Quamobrem neque in voluptate carnali, neque in honoribus et laudibus hominum, neque in eorum exploratione quae forinsecus corpus attingunt, nostra gaudia collocemus, habentes in intimo Deum, ubi certum est et incommutabile omne quod amamus. Ita fit, ut et cum adsunt haec temporalia, non tamen eis implicemur, et sine sensu doloris quae extra corpus sunt, absint: ipsum autem corpus, aut nullo, aut non gravi sensu doloris adimatur, et reformandum naturae suae morte reddatur. Attentio namque animae ad corporis partem inquieta negotia contrahit, et universali lege neglecta privati cujusdam operis amor, quod ipsum tamen ab universitate quam Deus regit non potest alienari. Itaque subditur legibus qui non amat leges.