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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

51.

Maintenant une question : la Prudence consistant pour l'âme, comme nous en sommes convenus plus haut, à comprendre l'objet auquel elle doit s'arrêter et le but où elle doit atteindre par la tempérance, en d'autres termes, par la charité, qui tourne tout son amour vers Dieu, comme par le renoncement au monde, qui est un acte de force et de justice; penses-tu qu'après avoir atteint l'objet de son amour et de ses peines par une sanctification parfaite, après avoir vu son corps vivifié, les imaginations désordonnées bannies de sa mémoire, après avoir commencé sa vie en Dieu et par Dieu seul; expérimenté enfin cette promesse divine : « Mes bien-aimés , nous sommes maintenant les enfants de Dieu et on ne voit pas encore ce que nous serons mais nous savons que lorsqu'il apparaîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est1 ; » penses-tu, dis-je, que l'âme verra les vertus dont nous venons de parler subsister encore ? — L’E. Non : car les choses, contre lesquelles l'âme réagit, ayant disparu, je ne vois plus la raison d'être de la prudence, qui ne sert à porter la lumière que dans les contradictions; de la tempérance, qui ne sert qu'à détourner l'amour d'un but funeste; de la force, qui ne sert qu'à résister au malheur; de la justice, qui n'aspire à l'égalité avec les âmes bienheureuses ou à l'empire sur les êtres inférieurs, que dans les luttes qui l'empêchent d'atteindre à ses fins.


  1. I Jean, III,2. ↩

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De musica (PL)

51.

Sed illud jam quaero, cum prudentiam superius eam esse constiterit inter nos, qua intelligit anima ubi ei consistendum sit, quo sese attollit per temperantiam, id est, conversionem amoris in Deum, quae charitas dicitur, et aversionem ab hoc saeculo, quam etiam fortitudo et justitia comitantur; utrum existimes cum ad suae dilectionis et conatus fructum perfecta sanctificatione pervenerit, perfecta etiam vivificatione illa corporis sui, et deletis de memoria phantasmatum turbis, apud Deum ipsum solo Deo vivere coeperit, cum impletum fuerit, quod divinitus nobis hoc modo promittitur: Dilectissimi, nunc filii Dei sumus, et nondum apparuit quid erimus. Scimus quia cum apparuerit, similes illi erimus, quoniam videbimus eum sicuti est 1: quaero ergo, utrum existimes has ibi virtutes quas commemoravimus, etiam tunc futuras. D. Non video, cum adversa praeterierint, quibus obluctatur, quomodo aut prudentia ibi esse possit, quae non eligit quid sequatur nisi in adversis; aut temperantia, quae amorem non avertit nisi ab adversis; aut fortitudo, quae non tolerat nisi adversa; aut justitia, quae non appetit aequari beatissimis animis, et inferiori naturae dominari, nisi in adversis, id est, nondum assecuta idipsum quod appetit.


  1. I Joan. III, 2 ↩

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