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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) De musica

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Traité de la musique

6.

Le M. Voyons d'abord, en procédant avec ordre , quel est le nombre de pieds de trois syllabes, comme nous venons de le faire pour les pieds de deux syllabes. — L’E. Soit. — Le M. Tu te souviens que nous avons commencé ce calcul par la syllabe brève ou d'un temps, et tu as compris pourquoi nous suivions cette marche. — L’E. Je me rappelle que nous avons cru devoir ne pas nous écarter de cette loi de la numération qui oblige à remonter jusqu'à 1, principe de tous les nombres. — Le M. Si donc parmi les pieds de deux syllabes, le premier se compose de deux brèves, ou de deux temps, ce qui forme logiquement la première de toutes les combinaisons, quel doit être, selon toi, le premier pied de -trois syllabes? — L’E. Evidemment, celui qui se compose de trois brèves. — Le M. Et combien de temps renferme-t-il. — L’E. Trois. — Le M. Et quelle est leur relation ? Car, en vertu du rapport qui existe entre les nombres et que nous avons expliqué, tout pied doit se coin poser de deux éléments combinés entre eux; or, peut-on diviser un pied de trois syllabes brèves en deux parties égales? — L’E. C'est impossible. — Le M. Quel mode de division faut-il donc adopter? — L’E. Je n'envois aucun, sinon de le partager dans un rapport de 1 à 2 ou de 2 à 1. — Le M. D'après quelle loi des nombres? — L’E. Celle des nombres compliqués.

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De musica (PL)

6.

M. Age nunc ergo prius, ut ordo ipse postulat, ternarum syllabarum pedes quot esse possint, videamus, sicut binarum quatuor esse comperimus. D. Ita fiat. M. Meministi ab una brevi syllaba, id est unius temporis istam nos inchoasse rationem, et cur ita oporteret satis intellexisse. D. Memini ab illa lege numerandi, qua ab uno incipimus, quod principium numerorum est, placuisse nobis non oportere discedere. M. Cum igitur in pedibus binarum syllabarum ille sit primus qui duabus brevibus constat (cogebat enim ratio uni tempori prius unum tempus jungi quam duo); quem tandem arbitraris in pedibus ternarum syllabarum primum esse debere? D. Quem, nisi eum qui a tribus brevibus confit? M. Et iste quot temporum est? D. Trium scilicet. M. Quomodo ergo hujus partes sibi conferuntur? Nam omnem pedem propter illam numerorum collationem duas habere partes, quae sibimet aliqua ratione conferantur, necesse est, idque superius egisse nos memini: sed numquid possumus hunc trium brevium syllabarum pedem in duas aequales partes dividere? D. Nullo modo. M. Quomodo ergo dividitur? D. Nihil aliud video, nisi ut prima pars habeat unam syllabam, secunda duas; aut prima duas, secunda unam. M. Dic etiam hoc de qua regula numerorum sit? D. De complicatorum genere esse cognosco.

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