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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

22.

Le M. Prête donc encore l'oreille à ces vers :

Volo tandem tibi parcas, labor est in chartis,

Et apertum ire per auras animum permittas.

Placet hoc nam sapienter, remittere interdum

Aciem rebus agendis decenter intentam[^1].

L’E. Il est inutile de poursuivre. — Le M. Surtout parce que ces vers manquent d'art, je les ai improvisés sous l'inspiration du moment : mais quel effet produisent-ils sur ton oreille? — L’E. Comment ne pas y reconnaître comme dans les précédents une combinaison harmonieuse et sonore? — Le M. As-tu remarqué que les deux premiers vers se composent d'ioniques mineurs et que les deux derniers se terminent par un diiambe qui s'y mêle ? — L’E Ta manière de prononcer me l'a fait remarquer.

  1. Je te conseille de ménager tes forces : on se consume sur les livres. Laisse ton âme se distraire et se déployer en liberté. Détendre son esprit appliqué à de nobles objets, n'est-ce pas là un précepte de la sagesse * ?
  • Ces vers sont de saint Augustin, et leur facture, irréprochable autant qu'élégante, prouve sa compétence et son goût.

— Le M. Eh quoi ! n'as-tu pas senti que dans les vers de Térentianus le ditrochée se mêle à l'ionique majeur, tandis que dans les miens le diiambe se mêle à l'ionique mineur? N'est-ce pas une différence? — L’E. Oui, et il me semble que j'en vois la raison: l'ionique majeur, commençant par deux longues, s'unit de préférence à un pied qui commence également par une longue, comme le ditrochée; le diiambe commençant par une brève se combine mieux avec l'ionique mineur qui commence par deux brèves.

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De musica (PL)

22.

M. Intende item in istos versus:

Volo tandem tibi parcas, labor est in chartis, Et apertum ire per auras animum permittas. Placet hoc nam sapienter, remittere interdum Aciem rebus agendis decenter intentam.

D. Etiam hoc satis est. M. Praesertim cum isti versus sint inconditi, quos necessitate ad tempu fabricatus sum. Verumtamen et in iis quatuor requiro judicium sensus tui. D. Quid aliud et hic possum dicere, quam pulchre illos congruenterque sonuisse? M. Sentisne etiam duos superiores altero ionico constare qui dicitur a minore, duos autem posteriores diiambum habere permixtum? D. Et hoc te pronuntiando insinuante persensi. M. Quid? illud nonne te movet quod in illis Terentiani versibus ionico ei qui a majore dicitur, dichorius; in iis autem nostris alteri ionico qui a minore nominatur, diiambus mixtus est? an nihil interesse arbitraris? D. Imo interest, et videor mihi rationem ipsam videre: nam quoniam ionicus a majore a duabus incipit longis, eum sibi potius copulandum poscit, ubi longa prima est, id est dichorium. Diiambus vero quod incipit a brevi, congruentius alteri miscetur ionico a duabus brevibus incipienti.

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