7.
Nous savons que vous aimez le bien de l’Etat ; voyez donc comme il est clair, d'après les livres saints, que ce qui fait le bonheur de l'homme fait aussi le bonheur des Etats. I,e prophète rempli de l'Esprit-Saint, parle ainsi dans sa prière : « Délivrez-moi de la main des enfants étrangers, dont la bouche a proféré des paroles de vanité, et dont la main droite est une main d'iniquité. Leurs fils sont comme de nouvelles plantes dans leur jeunesse ; leurs filles sont ajustées et ornées comme un temple; leurs colliers sont si pleins qu'ils regorgent; leurs troupeaux s'accroissent de la fécondité de leurs brebis; a leurs vaches sont grasses; leurs murailles ne sont ni ruinées ni ouvertes, et il n'y a pas de cris dans leurs places publiques. Ils ont proclamé heureux le peuple à qui ces choses appartiennent : heureux le peuple qui a le Seigneur pour son Dieu 1 ! »
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Ps. CXLIII, 11-15. ↩