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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Epistulae Lettres de Saint Augustin
TROISIÈME SÉRIE. LETTRES CXXIV - CCXXXI LETTRES ÉCRITES DEPUIS L'ANNÉE DE LA CONFÉRENCE DE CARTHAGE, EN 411, JUSQU'À SA MORT, EN 450.
LETTRE CCXVI. (Année 427) AU SEIGNEUR VRAIMENT SAINT ET BIENHEUREUX PAPE AUGUSTIN, DIGNE PAR-DESSUS TOUT DE RESPECT ET D'AMOUR, VALENTIN, SERVITEUR DE SA SAINTETÉ, ET TOUTE LA COMMUNAUTÉ QUI MET AVEC LUI SA CONFIANCE DANS LES PRIÈRES D'AUGUSTIN, SALUT DANS LE SEIGNEUR.

3.

Ces frères, donnant un faux sens à toute chose, troublèrent d'abord l'esprit des simples, à mon insu ; ce fut Florus qui, à son retour de Carthage, ayant connaissance de leurs agitations et de leurs réunions secrètes, m'en informa; ils se cachaient ainsi avec peu de dignité pour discuter sur des vérités qu'ils n'entendaient pas. Je fus d'avis, afin de faire cesser des disputes impies, d'envoyer à notre saint père le seigneur Evode pour qu'il nous répondit lui-même, au sujet de ce livre si digne de respect, quelque chose de certain qui pût éclairer les ignorants 1. Les dissidents n'eurent pas la patience d'accepter ce moyen; ils prirent un parti qui ne pouvait nous plaire en de telles conditions, le parti d'aller vous trouver. Florus s'attristait de leur fureur contre lui ; ils lui reprochaient le mal que ce livre leur avait fait ; faibles qu'ils étaient, ils n'avaient pas pu y reconnaître le remède qui les eût guéris. Nous eûmes encore recours au saint prêtre Sabin comme à une plus grande autorité; sa sainteté lut le livre et l'expliqua clairement; mais cela ne suffisait pas à des esprits aussi . malades. Je laissais donc partir nos frères et je pourvus par charité aux dépenses du voyage : Je craignais que le mal ne s'aggravât, ce mal qui aurait pu être guéri par la grâce même de votre livre où l'on croit sentir votre sainte présence. Ces frères étant partis, toute la communauté rentra dans le repos et la paix. Cette dispute était née de l'ardente vivacité de cinq ou six frères.


  1. La réponse d'Évode à Valentin, toute conforme à la doctrine catholique, a été découverte dans un manuscrit de saint Maximin de Trèves par le P. Jacques Sirmond, un des plus savants investigateurs qui aient éclairé et honoré la science historique. Sirmond a cité un fragment de cette lettre dans son Histoire des Prédestinatiens, chapitre I. ↩

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