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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Epistulae Lettres de Saint Augustin
TROISIÈME SÉRIE. LETTRES CXXIV - CCXXXI LETTRES ÉCRITES DEPUIS L'ANNÉE DE LA CONFÉRENCE DE CARTHAGE, EN 411, JUSQU'À SA MORT, EN 450.
LETTRE CCXXV. (Année 429.) PROSPER A SON BIENHEUREUX SEIGNEUR LE PAPE AUGUSTIN, SON ADMIRABLE, ÉMINENT, ET INCOMPARABLE MAÎTRE.

4.

Quelques-uns d'entre eux sont si près du pélagiagisme, que, lorsqu'ils sont poussés à reconnaître la grâce du Christ qui prévient tous les mérites humains parce que si elle était donnée en considération des mérites, elle ne devrait plus s'appeler grâce, ils nous disent ceci : Chaque homme est créé par la grâce de Dieu avec le libre arbitre et la raison ; il n'avait rien fait pour mériter cela, puisqu'il n'existait pas ; et il a été créé dans cette condition afin que, discernant le bien et le mal, il puisse diriger sa volonté vers la connaissance de Dieu, la pratique de ses commandements et parvenir ainsi, c'est-à-dire par ses facultés naturelles, en demandant, en cherchant, en frappant à cette grâce qui nous fait renaître dans le Christ : s'il reçoit, s'il trouve, s'il entre, c'est qu'il a fait un bon usage d'un bien de la nature, et qu'à l'aide de la grâce initiale, il parvient à la grâce qui sauve. — Ils entendent le décret de la vocation, eu ce sens que Dieu a résolu de n'admettre personne dans son royaume autrement que par le sacrement de la régénération, et qu'il appelle au salut tous les hommes, soit par la loi naturelle, soit par la loi écrite, soit par la prédication de l'Évangile : ainsi ceux qui le veulent deviennent enfants de Dieu, ceux qui ne le veulent pas sont inexcusables; la justice de Dieu veut que ceux qui ne croient point périssent, sa bonté éclate en ce que nul n'est retranché de la vie éternelle, mais Dieu veut que tous indifféremment soient sauvés, et qu'ils arrivent à la connaissance de la vérité. — Là-dessus ils citent des passages des divines Écritures qui invitent les volontés des hommes à l'obéissance : les hommes font ou ne font pas ce qui leur est prescrit, cela dépend de leur libre arbitre. Et de ce qu'il est dit du prévaricateur, qu'il n'obéit pas parce qu'il ne l'a point voulu, on conclut que le fidèle observe les commandements parce qu'il le veut, que chacun a autant de penchant pour le mal que pour le bien; que le cœur va de la même manière au vice on à la vertu; que la grâce de Dieu soutient celui qui désire le bien, et qu'une juste condamnation attend celui qui fait le mal.

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