• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Augustinus von Hippo (354-430) Epistulae Lettres de Saint Augustin
TROISIÈME SÉRIE. LETTRES CXXIV - CCXXXI LETTRES ÉCRITES DEPUIS L'ANNÉE DE LA CONFÉRENCE DE CARTHAGE, EN 411, JUSQU'À SA MORT, EN 450.
LETTRE CCXXX. (Année 429.) DARIUS A SON SEIGNEUR AUGUSTIN, SALUT.

5.

On dit que, pendant que le Christ, Notre-Seigneur et notre Dieu, demeurait dans le pays de Judée, et avant qu'il fût retourné à son royaume du ciel, un satrape, ou plutôt un roi lui écrivit une lettre. Il était malade, et hors d'état de se rendre lui-même auprès du Sauveur, et suppliait Celui qui est le salut et le remède du monde d'aller le trouver, car il ne pensait pas pouvoir guérir autrement. Mais de peur de manquer de respect à la grande majesté (69) du Christ, qu'il pressentait sans la connaître tout à fait, il loua la ville où il résidait, afin que, séduit par la beauté de la ville et la réception royale qui l'attendait, le Christ ne repoussât point sa prière. Dieu vint au secours du roi ; il le guérit, et, dans une lettre où il mettait le comble à ses divines faveurs, il ne lui envoya pas seulement la santé qu'il demandait comme homme, il lui envoya même la sécurité dont il avait besoin comme roi : il ordonna que la ville où il faisait sa demeure ne serait jamais prise par les ennemis 1. Que peut-on ajouter à de tels bienfaits ? Pour moi, pauvre que je suis, et serviteur des rois, je vous demande, à vous, mon seigneur, de prier chaque jour pour moi le Christ, notre roi et notre pieu; priez-le, sans vous lasser jamais, afin qu'il me pardonne mes péchés, et demandez-lui pour moi ce que vous voudrez vous-même.


  1. La critique historique a depuis longtemps fait justice de la fabuleuse correspondance entre Jésus-Christ et Abgare, qui n'était pas un satrape, comme dit Darius, mais un roi dont l'autorité s'étendait sur le pays d'Edesse, en Mésopotamie. Eusèbe, il est vrai, cite, dans son Histoire ecclésiastique, les deux lettres originairement écrites en langue syriaque ; mais le silence de l'antiquité chrétienne prouve suffisamment que ces deux pièces sont fausses. Saint Augustin, dans sa réponse à Darius, qu'on lira tout à l'heure, ne parle pas de ces deux lettres, ce qui prouve qu'il n'y croyait pas Soixante-cinq ans plus tard, un concile tenu à Rome, sous le pape Gélase, rejetait comme apocryphe la prétendue réponse de Jésus-Christ au roi Abgare. ↩

pattern
  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Download
  • docxDOCX (1.31 MB)
  • epubEPUB (1.31 MB)
  • pdfPDF (4.86 MB)
  • rtfRTF (4.59 MB)
Übersetzungen dieses Werks
Lettres de Saint Augustin

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung