2.
Mais avant de se servir des comparaisons delà tour et du roi pour nous instruire, le Seigneur nous dit : « Si quelqu'un vient à moi, et ne hait point son. père et sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sueurs et même sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple; et s'il ne porte pas sa croix et ne me suit pas, il ne peut pas être mon disciple. Qui d'entre vous, voulant bâtir une tour, ne s'assied pas auparavant pour calculer s'il aura de quoi l'achever; de peur qu'après en avoir posé les fondements, il ne puisse l'édifier, et que tous ceux qui passent et regardent, ne commencent à dire : Cet homme a commencé à bâtir, et n'a pas pu achever ? Ou quel est le roi qui , avant de combattre un autre roi, ne s'assied pas d'abord pour s'assurer s'il peut marcher avec dix mille hommes contre un ennemi qui vient à lui avec vingt mille ? Autrement, il envoie des ambassadeurs, tandis que l'ennemi est encore loin, et lui demande la paix. » Le sens de ces comparaisons se découvre pleinement dans les paroles suivantes : « Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède, ne peut pas être mon disciple 1. »
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Luc, XIX, 26-33. ↩