LETTRE CCLII. AUGUSTIN A SON CHER SEIGNEUR ET HONORABLE FRÈRE FÉLIX, SALUT DANS LE SEIGNEUR.
Cette courte lettre est un témoignage de l'ancienne coutume de l'Eglise de recevoir les orphelins sous sa tutelle.
Votre religion sait parfaitement que l'Eglise et les évêques, obligés et dévoués à la défense de tous, le sont particulièrement à la défense des orphelins. C'est pourquoi, après avoir reçu votre lettre et une copie de celle d'un homme considérable notre frère, je n'ai pas dû confier à qui que ce soit la jeune fille, surtout parce que ce frère l'a mise sous la protection de l'Eglise, cher seigneur et honorable frère. J'attends donc son arrivée; lorsqu'il sera là, je déciderai ce qu'il faudra, et je ferai ce que m'aura inspiré le Seigneur.