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Renonçons donc et pour toujours à ces niaiseries du théâtre et de la poésie. Que l'étude et la méditation des Ecritures soit l'aliment et le breuvage de notre esprit; la faim et la soif d'une curiosité insensée ne lui avaient donné que la fatigue et l'inquiétude; il cherchait en vain à se rassasier de ses vaines imaginations; ce n'était qu'un festin en peinture. Sachons nous livrer à ce salutaire exercice, aussi noble que libéral. Si les merveilles et la beauté des spectacles nous charment , aspirons à voir cette sagesse , qui atteint avec force d'une extrémité à l'autre et qui dispose tout avec douceur1. Qu'y a-t-il en effet de plus admirable et de plus beau, que cette puissance invisible qui crée et gouverne le monde visible, qui l'ordonne et l'embellit ?
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Sag. VIII, 1. ↩